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Mes clé à la main je cherche laquelle correspond à celle de l'entrée complètement ailleurs. La nuit dernière n'arrête pas de me revenir en tête.

La sensation de sa peau contre la mienne, l'odeur de ses draps que je serrais avec force, ses lèvres chaude et douce contre mon épiderme, ses yeux dans les miens et cette boule chaude dans mon ventre.

J'arrive pas à sortir ce qui s'est passé de mon esprit une seule seconde faisant la tâche de trouver ma clé plus longue.

Arrivé à la maison les voix dans la cuisine s'arrête directement. Marchant jusqu'à mon père et mon frère je reste étonné de voir mon géniteur ici aussi tôt.

Il semblait assez perturbé et même légèrement en colère. Mon cœur bat à toutes vitesses imaginant le pire scénario possible. Et quand sa voix me parvient au oreilles je crois sentir tout mes os trembler dans mon corps qui devient rigide.

Tournant la tête je tombe sur cette chevelure blonde que je redoute plus que n'importe qui. Mon sang se glace en un instant et toute les remontées de sensation agréable de la veille s'évapore.

Son sourire malsain sur les lèvres me donne envie de vomir et de partir en courant loin, vraiment très loin.

Elle ne semble pas le moins du monde perturbée par la présence entre ses murs. Alors que j'en ai bavé ici, dans cette pièce, avec elle. Le sang coulait les crie résonnaient et les pleures s'intensifiaient comme les coups tombaient.

Géorgia est là.

-Géorgia est là pour prendre des affaires Théa. Affirme mon père.

D'un signe de tête je pars a l'étage le cacher dans ma chambre. Toute en sueur je cherche dans mon armoire une tenue pour aujourd'hui n'aillant pas encore pris de douche après...enfin bref.

***

Un A.

Ce con m'a fait un A.

J'ai un putain de A sur la côte.

Il m'a fait un A en suçons.

Putain. Pensais je me regardant dans le miroir de ma chambre après ma douche. Ma main passait sur les légères marques bleue de ma côte. Je comprends pourquoi il s'est attardé sur cette zone hier soir.

Mon corps s'affale sur le lit lourdement et désespérément m'enroulant dans les draps. J'ai pas la force de sortir aujourd'hui.

Mon téléphone vibre dans la poche de mon jean. Le saisissant je tombe sur un message, un numéro inconnu.

Bonjour Théa.
Je voulais te prévenir que je suis de passage en ville pendant ses deux semaines et j'ai directement pensé à toi. Alors j'ai réussi à avoir ton numéro grâce à une de tes amie. Ne m'en veux pas de lui avoir demandé. J'espère que tu sauras me pardonner et écouter ce que j'ai à te dire.
Maman.

Mon cœur tombe une larme coule. Une douleur atroce s'empare de ma poitrine la compressant de manière désagréable.

Ma mère qui est parti quand j'étais enfant veux me voir. Celle que j'ai aimé plus que ma propre vie veut me voir. Celle qui m'a abandonné veut me voir.

Quand elle est partie ma vie à pris un tournant affreux. Je me souviens que très peu d'elle j'étais si jeune quand elle est partie.

Je n'avais aucune idée de si je voulais la voir ou non. C'est vrais que depuis mon enfance je m'acharne sur le fait que sont départ n'est rien. Que ce n'est pas de sa faute si elle est partie. Alors que si, elle a décidé de partir, de me laisser moi et papa.

Ma vue se flottai et s'embrumais de larmes qui ne cessaient de couler sur mes joues les humidifiant. Une douleur affreuse compresse la poitrine et tortille mon ventre.

Et bruit me sort de mes pensées qui ne faisait que de passer mes souvenirs de ma mère. Tournant la tête j'aperçois la fenêtre s'ouvrir et une silhouette s'approcher de moi. Tout est floue autour de moi mais quand sa mains se pose sur ma joue des milliers de frissons parcours ma peau.

Directement j'ai compris qui était cette silhouette qui venait de passer par ma fenêtre. Ses bras s'enroule autour de moi, il me pose délicatement sur ses jambes alors que j'enfouis ma tête au creux de son cou.

Mon corps tremble entre ses bras, alors que je m'accroche à son pull fermement par peur qu'il s'échappe.

-qu'est-ce qui t'arrive mon ange. Chuchote Ash dans mon oreille. Son souffle sur ma nuque calme légèrement mes larmes mais ne les arrête pas.

-je...je suis désolé Ash. Ses mains attrape mes épaules me sortant du cocon dans lequel je mettais envelopper. Il analyse mon visage que j'essaye de cacher.

J'imagine que me voir les yeux rouge et mouiller, les joues trempé et le nez rougit et humide n'était pas la plus belle image de moi. Mes yeux le fuient du regard et mon visage se tourne vers la fenêtre ouverte.

Ses doigts attrape mon menton le forçant à me regarder.

-dit moi ce que tu as. Aucune réponse. S'il te plaît. Toujours rien juste le silence qui nous entoure dans une bulle fragile. S'il te plaît Théa. Ses mains saisissent mon visage en coupe et sont regard se fait inquiet.

-ma mère elle...elle est ici...de retour en ville. Mes reniflements me coupe entre chaque mot dans ma phrase.

-c'est pas une bonne nouvelle ?

-elle m'a abandonné alors...je crois pas.

-tu vas là voir? Me questionne le brun

-elle m'a proposé mais...je je sais pas si...si je devrais y aller.

-tu as besoin de réponse Théa il faut que tu l'as vois.

-j'ai peur. Il pose ses lèvres sur mon front déposant un chaste baiser sur ma peau.

-tu n'as pas à avoir peur je serais là, avec toi.

Mes yeux humide d'eau salée le regarde. Un sentiment de reconnaissance me prend tout le corps. La seule chose que je veux c'est de me retrouver dans ses bras. Se magnifique endroit où je me sent en sécurité, personne ne peut m'atteindre là.

-promet le moi.

-je te le promets. Il sera là avec moi quand je déciderai de voir ma mère et ça me soulage énormément.

Mon corps retrouve ses bras ou je m'enferme dedans. Il me sert si fort que je suis collé à lui. Au moment où nos yeux se rencontrent je ressens un éclair de chaleur me parcourir.

Le souffle court pupilles noir se fondait dans les miennes de couleur grise. Son regard est si intense que j'ai l'impression qu'il me traverse pour observer mon âme. Qu'il l'a touché du bout des doigts et la console dans la peine et l'angoisse dans laquelle elle s'est enfermé.

Nos visage se rapproche comme deux aimant. Son souffle sur mes lèvres humide et chaude qui n'attendent que d'accueillir les siennes.

Mais au moment où elles se frôlent mon téléphone sonne et nous interrompt dans se moment d'intimité. Nos visage se tourne et reportent leur attention sur mon téléphone poser à côté de nous.

Elyo.

Rapidement il me retire de sur lui pour prendre l'appareil dans ses mains.

-non Ash!

Sa mâchoire serré il répond au joueur de football sa colère visible.

-elle est occupé. Puis il raccroche.

Son téléphone se retrouve propulsé au sol alors je m'avance vers lui.

-ashtray arrête.

Ses crise de colère passagère commence à m'énerver.

Baisser vers le sol reprenant mon téléphone je me tourne de nouveau vers lui. Mais il n'est plus là. Il est parti sans un mot.

Sauve moi Ash...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant