Chapitre 2

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Avec Kikyo nous sommes assis dans le bus.

Je nous ai fait lever tôt pour trouver vite une place dans le bus si besoin.

Et heureusement il y en avait.

Kikyo : "Je suis ravi qu'on soit tous les 2 dans l'ANHS et dans la même classe."

Valentin : "Et bien moi aussi après tout."

La classe D.

LA classe des défauts.

Je ne vois que 3 raisons pour être dans cette classe.

1) la conversation que j'ai eu avec le président Sakayanagi.

Étant un "défaut qui gaspille son potentiel" je suis un défaut de la classe D.

2) L'évènement avec la classe au collège.

De la même manière que dans l'ANHS les actions d'un étudiant impactent sur toute la classe, la destruction qu'a causé l'explosion de Kikyo a impacté sur moi.

3) Ayanokoji Kyotaka.

Le président espère que nous mettre tous les 2 dans la même classe l'aidera.

Bon pour ma part j'en ai rien à foutre puisqu'au final je suis avec Kikyo.

Valentin : "D'ailleurs doit-on cacher notre relation? Si tu comptes devenir amie avec tout le monde...OURF!!!"

Elle m'a frappé dans les côté.

C'est qu'elle est forte l'animale.

Kikyo : "Chaque fois que tu diras une chose aussi stupide je recommencerai. J'ai pas besoin de déchets qui souhaitent seulement me trainer dans leurs lits comme amis."

Valentin : "Soit."

C'est vrai.

Kikyo est ici pour pouvoir tout recommencer à zéro sans être inquiète de ceux du collège.

Et elle veut être amie avec le plus de camarade possible.

Mais visiblement le temps qu'on a passé ensemble a satisfait son désir de compliment et reconnaissance et l'a atténué.

Tant que je suis avec elle, elle n'a plus besoin des vides compliments de gens hypocrites qui n'aiment que son masque.

Valentin : "Et bien remarque si les pervers savent qu'on est ensemble je pourrai m'assurer qu'aucun ne te vise."

Kikyo : "Ala tu es jaloux?"

Valentin : "Pourquoi ils peuvent te séduire? OURF!!!"

Kikyo : "Ça réponds à ta question?"

Valentin : "Et supprime toute jalousie. Mais bon comment ne pas t'aimer après tout? Bien sûr que je suis prudent."

Elle rougit.

C'est précisément ce genre de comportement qui a calmé son addiction.

Elle me met un petit coup sans douleur.

Adorable.

"Excusez moi mais ne devriez vous pas laisser votre place?"

Oh.

Ça commence.

La femme de bureau parle maintenant à Koenji.

Il y a une vielle femme qui vient de monter dans le bus et elle est fatigué et a surement mal au jambe tandis que les sièges prioritaires sont tous pris.

Et une femme de bureau semble s'adresser à lui et sur un ton agressif...ou comme si elle se pensait supérieure.

Koenji : "C'est une question folle madame. Pourquoi devrais-je laisser ma place?

J'ai tout acceptéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant