Chapitre 21

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Yelena et Peter retournent à l'intérieur pour aller parler, je me retrouve seule sur la terrasse. Je décide d'aller me balader avec mes écouteurs dans la tour comme je connais chaque pièce grâce au plan que j'ai mémorisé.

J'arrive devant la salle de sport, celle qui est fonctionnelle, du coup je décide d'aller y faire un petit tour, il n'y avait personne à l'intérieur.
Cette salle est incroyable vraiment, j'aperçois l'emplacement des sacs de frappe, alors je me dirige vers celui-ci.

Bon quelques frappes ça va pas me faire de mal hein Angèle.

Je monte le volume de mes écouteurs et je commence à frapper. Je m'emporte et mes coups sont de plus en plus rapides et de plus en plus forts, j'étais comme en transe. Toute la colère et la tristesse accumulés sortaient d'un seul coup, je continuai même avec les mains recouvertes de sang, il n'y avait que le sac et moi, rien d'autre.

Pov Natasha

Je me dirigeais vers la salle de sport; avec tout ce qui c'est passé j'avais besoin d'extérioriser, j'en pouvais plus, et il me fallait quelque chose pour penser à autre chose que ce que Bruce m'a fait subir ce matin...

Je suis devant la porte de la salle prête à entrer quand j'y entend des bruits de frappes, ça doit être un agent du shield à cette heure ci, pas grave je décide d'y aller quand même et je la vois elle.

Elle était en totale transe, les écouteurs à fond, je pouvais entendre la musique d'ici; et les mains recouvertes de sang. Elle s'en prenait au sac le plus dur de la salle, et si elle continu elle risque bien de le briser.

Je pose ma main sur son épaule. A l'instant où je le fait je me dis que c'est une très mauvaise idée mais c'est trop tard. Angèle m'attrape la main et me fait une prise que seule une veuve ou Peter peut contrer. Je la contre pour ne pas me blesser et l'immobilise dos au sol.

Fin Pov

Angèle : t'es une veuve.

Elle se contente de me lâcher et de se relever pour partir de la salle.

Angèle : eh ! Natasha !

Nat : vas soigner tes mains Angèle. Dit-elle en marchant pour partir.

Angèle : j'irais le faire après que tu m'ai répondu Natasha. Dis-je en lui attrapant son épaule.

Nat : oui je le suis. C'est bon ? Dit-elle en partant à nouveau.

Angèle : pourquoi tu t'énerve d'un coup là ? Tu crois que c'est de ma faute peut-être ?

Nat : je ne m'énerve pas. Dit-elle en se retournant vers moi.

Angèle : tu veux pas en parler ok, mais t'énerve pas contre moi pour rien. Et désolé pour la prise, au fait.

Nat : tu peux aller soigner tes mains maintenant.

Angèle : non, flemme ça va se soigner tout seul dans pas....

Nat : je vais le faire.

Angèle : non mais vraiment...

Nat : je vais le faire point.

Angèle : pas possible toi...

Nat : suis moi. Me dit-elle en me prenant par le bras.

Nous marchons jusqu'à une petite infirmerie qui se situait à cet étage.

Nat : assis toi.

Angèle : tu sais t'es pas o...

Nat : t'as pas le choix Parker.

Angèle : pffff c'est presque rien c'est bon.

Nat : presque comme tu dis.

Natasha prend des compresses et du désinfectant et vient à côté de moi. Elle me prend une par une les mains et me les désinfecte avec douceur.
C'est faux je pense qu'elle a fait exprès d'appuyer aussi fort cette brute là. Mais j'ai rien dis parce que elle avait un regard qui voulait dire " donne moi ta main ou c'est ta gueule que je vais désinfecter "...

Je ne m'en étais pas rendu compte mais tout le long, je l'ai fixé, sans relâche.

Nat : ça va de me fixer ou tu veux continuer ? Dit-elle en souriant.

Angèle : je te fixe pas.

Nat : tu mens.

Angèle : peut-être bien mais c'est parce que voilà quoi tu vois.

Nat : belles excuses.

Angèle : n'est-ce pas.

Nat : aller c'est bon, t'es guérie.

Angèle : vous êtes ma sauveuse mademoiselle romanoff. Dis-je en la regardant dans les yeux.

Nat : ah oui ? Elle lève un sourcil et en se rapprochant de moi.

Angèle : vous avez pas idée...dis-je en me rapprochant encore plus d'elle.

Mais là ! La putain de porte s'ouvre d'un seul coup. Comme d'habitude quand ça commence à devenir intéressant, bam une porte qui s'ouvre j'en peux plus.

Natasha et moi nous écartons d'un seul coup.

C'était pas prévu ça...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant