L'envie D'aimer À Jamais

Touchant

Je me sentais complètement perdue et désorientée. Voyant mon fils, Walid, totalement anéanti par sa douleur, j'étais impuissante face à sa souffrance. J'avais toujours pensé connaître mon fils sur le bout des doigts et pourtant, je ne peux pas comprendre pourquoi il est parti .

Malheureusement, je me sens impuissant face à la situation et je ne peux qu'espérer que Walid revienne. Quant à Roumaïssa, elle est en train de gérer ses études et je sais à quel point certaines épreuves peuvent être difficiles à surmonter.

Les jours s'écoulent et Youssouf est aux anges car je suis enceinte. Il me fixe du regard et esquisse un sourire sans raison apparente.

Youssouf : Janane arrête de te battre avec Yunnus

Janane :  Papa, Yunnus à l'école il embrasse sa copine, j'ai dit qu'ils devraient se marier pour ne pas avoir de bébé tout de suite après le bisou.

-  Yunnus, es-tu en couple ?

Yunnus : Maman, on ne veut pas avoir de bébés parce qu'on n'a jamais embrassé. Pourquoi Janane est si méchante ?

Youssouf :Yunnus, tu sais que les relations hors mariage sont considérées comme haram. Même si vous ne faites pas de bisous, il est important de respecter les normes de notre religion. Ta mère et moi sommes mariés, ce qui nous permet d'avoir un enfant dans le cadre de nos liens légaux.

- où est Idris ?

Janane : il regarde la télé

Pdv~Youssouf

Je suis face à l'entrée et j'aperçois une femme portant un bébé. Dès que j'ouvre la porte, elle s'effondre par terre. Il est actuellement 21h52. La personne en question semble être un être humain en détresse.

- Assalam anlaykoum vous allez bien ?

......... : Analaykum Salam. C'est avec une immense tristesse que je vous annonce que Walid nous a quittés. Il nous a laissés, moi et mon fils, le cœur brisé. Nous sommes anéantis par la perte de celui qui était un mari aimant et un père dévoué. Ce bébé, si fragile, grandira sans son père et cela nous déchire le cœur. Nous sommes inconsolables devant la douleur incommensurable qu'est la perte de Walid.

Je me tourne vers le couloir pour vérifier si ma femme est là, sachant que sa douleur la fera hurler et que je ne sais pas si je pourrais supporter ça. En regardant dans le couloir, je vois ma femme affalée par terre, le regard vide, assoupie. Mon cœur se serre en la voyant dans cet état.

Je demande à cette femme de rentrer dans la maison puis je lui demande son prénom

..... : je m'appelle Mamina

Sakina : Mamina comment s'appelle ce petit garçon

Mamina : Zakaria

Je devais garder le courage", murmura la voix dans ma tête tandis que ma poitrine se serrait comme jamais auparavant. Sakina, assise sur une chaise, avait le visage tendu et l'expression grave lorsqu'elle prononça ces mots emplis de signification : "Inna lillahi wa inna ilayhi raji'un".