Mission à Kumo(2)

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PDV Imeko: 

Imeko: Dans ce monde rongé par la cupidité, nous perdons tous très tôt, voir trop tôt notre innocence... Maintenant, même un jeune enfant, un nourrisson n'est pas à l'abris de la perversité du monde. Etant une enfant, j'ai déjà plusieurs centaines de meurtres à mon actif et pourquoi ? Pour servir ce village et ces habitants qui se croient tout permis uniquement parce qu'ils sont toujours protéger. Kakashi-sensei... Dans ce monde, c'est tuer pour survive... N'ai-je pas raison ?

Son regard, reflétant la lumière du couchant, se voilà de tristesse et de souvenir plus douloureux les uns que les autres. Ce regard est bel et bien celui d'un homme qui a tout perdu dans le passé mais qui, par je ne sais quel miracle, a réussi à se reconstruire. Je fais la dure mais au fond, je suis entièrement détruite. Le seul pour qui je ne cache ni mes larmes ni mes cris de détresse, celui pour qui je mets mes sentiments à nu sans en avoir honte... C'est Menma. 

Replaçant mes cheveux pour reprendre constance, je me place devant mon sensei et, pour je ne sais quelle raison, la compassion je pense, le prends dans mes bras dans un étreinte se voulant réconfortante. Etreinte à laquelle il répond après environs cinq seconde d'hésitation. Comme je l'admire. Lui au moins, malgré les souffrances morale aux quelles il a été confronté dans le passé, souffrance que je peux lire dans ses yeux, il a pu se reconstruire et vivre le moment présent sans regretter le passé. Contrairement à moi, il est fort...

Il se sépare de notre étreinte et m'ébouriffe les cheveux. Je lui tape la main, histoire qu'il comprenne enfin que ce qu'il fait m'agace au plus haut point. Je passe mes bras sur ma tête, espérant qu'il comprenne enfin le message qui est "touchez pas à mes cheveux". Kakashi-sensei lève les mains devant lui, montrant qu'il se rend. Il avance vers la sortie de la demeure et m'indique de le suivre. 

Nous marchons dans le silence de la nuit. Je suis légèrement derrière pour qu'il me montre le chemin. Car oui, monsieur n'a pas daigner me dire le non de l'auberge dans laquelle nous allons séjourné les prochain jours. 

Je me trouve dans la salle de bain de ma chambre, après avoir insisté sur le fait que je suis assez grande pour me débrouillé pendant environs une bonne dizaine de minute, mon sensei a enfin accepté que j'ai une chambre séparée de la sienne. J'ai besoin de mon intimité non mais. 

Défaisant la ceinture qui retenais ma jupe, je l'enlève rapidement. Je laisse mon haut glissé le long de mes bras, les découvrant entièrement. Pour une fois, je ne ressens aucun dégout en voyant mes cicatrices, seulement du regret. Le regret de n'avoir rien fait. Je dénoue le bandage retenant ma poitrine et enlève ce qu'il me reste de vêtement. 

Je regarde mon reflet dans le miroir. Malgré ma petite taille, mon corp pourrait être celui d'une jeune fille d'une quinzaine d'année. Retraçant la marque en forme de tourbillons naissant sous mon bras et se terminant dans mon nombril. Ce n'est pas vraiment le sceau de Matatabi, plutôt son décalquage. 

Je secoue la tête, laissant s'échapper ses pensées avant de faire couler l'eau chaude. Je me glisse sous la douche, soupirant d'aise au contacte du liquide s'écoulant sur ma peau et s'immisçant dans les cheveux, m'arrivant à présent au genoux.

Je sortis de la salle de bain, une serviette recouvrant mon corp et mes cheveux séché à la va-vite pour allez chercher mon pyjamas. Je me baissais pour le prendre dans mon sac de voyage quand j'entendis un raclement de gorge. Surprise, je me retourna pour croisé le regard de mon sensei. 

Imeko: Que faites-vous dans ma chambre ?!

Par réflex, j'essayais de caché ma poitrine avec ma serviette qui risquait de se défaire à tout moment. Kakashi-sensei détourna le regard, embarrassé par cette situation. 

Un renard et un chat  ⨕◈ Menma x Imeko (oc) ◈⨕Où les histoires vivent. Découvrez maintenant