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Takeshi : ...

Aucun mots,syllabes,onomatopées, rien. Juste un silence profond. Je veux pas forcer alors je le laisse tranquille le temps qu'il finisse au moin son bol. Alors je regarde le sol en attendant, peu après, je lui pose juste une question simple et neutre, où est-ce qu'il vient. Il me regarde et je le regarde également.

Takeshi : Près du quartier des plaisirs..

- Mmh. Je vois.

Le quartier des plaisirs..cette endroit à toujours été en aucun cas ma tasse de thé. Je déteste partir en mission et surtout le fait de vendre son corps à des bourges ou des paysans. La dernière mission m'avait  écoeuré et dégoûté, une enfant âgée seulement de 13 ans qui été déjà Oiran. Même les plus jeunes passent à ce stade là,je déteste ça. Sachant que personnes ne mérite ca, j'en ai sauvées plus d'un ou d'une de ce tracas et jusqu'à maintenant, je sais qu'ils sont dans de meilleures conditions. Je souhaite vraiment ça à personnes.

- En tout cas faut que tu restes ici, tes blessures doivent se soigner et reprendre des forces. Tu peux pas sortir dehors sans qu'un démon puisse profiter de l'occasion et te saute dessus.

Takeshi : Mais..

C'est non.

Takeshi : ...

Il baisse la tête, j'aime pas quand les gens font ça mais lui il me rappelle Eiji. Mon frère, il avait cette manière de baisser la tête quand il savait que papa allait lui faire la morale sur une de ses bêtises. Il était comparable à ma mère, une femme douce et calme mais qui peut montrer un côté enfantin et peu sociable. Je sais même pas ce qu'il est devenue. Un pourfendeur ? Nan, je l'aurais su. Un paysan ? Peut-être pas, il déteste rester dans un même endroit a refaire les mêmes tâches. Un courtisan alors ? Je pense pas, il aime pas se procurer le corps des femmes pour en faire des jouets et il aurait jamais fait ça. Un démon alors ? C'est possible mais aussi impossible. Il était bien trop jeunes à cette période. C'est le destin qui en aura décider de lui, j'espère que c'est pas le chemin vers la mort qu'il lui a été conduit. Je regardais toujours Takeshi avant de lui dire de simples mots qui allait lui remonter le moral à très petites doses.

- Le lendemain matin à l'Aube, quand le soleil se lèvera. Tu auras le droit de partir. Rentrer chez toi.

Takeshi : J'ai pas de maison.

Je le regarde en levant un sourcil en étant surpris. Ces parents sont décédés ? Tués ? Ils l'ont rejeté ? Abandonner ? Vendu ? Je sais pas. Mais il me faisait de la peine dans le fond. Un pauvre p'tit gars avec comme arme un katana, sans domicile,ni nourriture à porter de mains ou même une famille, juste une simple forêt remplit de démons avec comme but exact, survivre. Y'a également les différents microbes et maladies qui sont dedans ou même les poisons. Les baies, les animaux, arbres ou plantes, si il ne sait rien de ça il peut mourir dans d'atroces conséquences. J'vais pas avoir le choix..

[ Le périple d'un Tsukigni ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant