𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐕𝐈𝐈𝐈

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𝐏𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐢𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐨𝐯𝐞
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Après que le temps se soit écoulé et que le Soleil ait commencé à se coucher, les clients du café ont commencé à arriver pour s'installer, ce qui signifiait que nous n'étions plus seuls. Finalement, Henri a pris la parole, ce qui m'a surpris/e.

[Henri] : Je reconnais cette odeur... Ce parfum...

[T/P] : De quoi est-ce que tu parles ?

[Henri] : Est-ce que c'était toi ?

Il fixa Livius, m'ignorant.

[Livius] : Je suis désolé, mais je ne comprends pas de quoi tu parles.

Il laissa échapper un léger rire en haussant les épaules. Henri enleva ses lunettes une fois de plus, révélant ce dont il parlait. Un silence gênant s'installa entre nous trois. Le visage souriant de Livius commença à s'estomper progressivement, donnant l'impression qu'il était agacé.

[Henri] : Est-ce que c'est toi qui a fait cela ?

[Livius] : Je constate que la stupidité de T/P déteint sur toi. Est-ce que tu m'as vu te faire quoi que ce soit ? Et d'ailleurs, est-ce que nous nous sommes croisés une seule fois depuis ta mystérieuse disparition ?

[Henri] : Ton odeur... Je la reconnais !

[Livius] : Ce n'est pas la première fois que je porte ce parfum, tu as dû le sentir il y a longtemps. De plus, que puis-je faire si tu te souviens du parfum des gens ? Ce n'est pas de ma faute, et c'est vraiment étrange d'ailleurs...

Je les observai dans un silence total, ne sachant pas comment intervenir, alors je préférai simplement les regarder. Henri avait l'air dévasté et en tremblait encore.

[Henri] : C'est toi qui m'as fait ça... Mais pourquoi ?

[Livius] : Je t'ai déjà dit que je ne sais pas de quoi tu parles.

Son ton était glacial et son visage arborait une expression sérieuse. Toute la malice qui l'illuminait habituellement avait disparu.

[Henri] : Oh, je comprends mieux maintenant... Est-ce que T/P est la raison de toute cette colère ? C'est pour ça qu'il était écrit sur la feuille que je ne devais plus lui parler ?

[Livius] : De quelle feuille parles-tu ?

[Henri] : Hahaha... Rit Pourquoi est-ce que je ne l'ai pas remarqué plus tôt ? C'est pour ça que tu m'as agressé. Je reconnais ton parfum, cette odeur, tu ne peux pas le nier ! C'est toi qui m'a fait ça !

[Livius] : Tais-toi.

[Henri] : Pourquoi ? Tu ne veux pas que T/P le sache ? Tu penses que c'est en agissant ainsi que tu obtiendras ce que tu veux de lui/d'elle ? Cette chose que tu désires ardemment et que T/P seul/e pourrait t'offrir : son amo-

[Livius] : Henri, je t'ai dit de te taire !

Une atmosphère pesante régnait et quelques regards se posaient sur nous.

[Henri] : Tu es dans le déni. Tu ne veux pas que ta famille découvre les sentiments que tu éprouves pour lui/elle. Je connais tes parents et leur attitude, c'est pourquoi tu tentes de dissimuler ces sentiments au plus profond de toi. Mais en les réprimant constamment, ils sont devenus une obsession ! Ce n'est pas de l'amour, c'est...

Avant même qu'il puisse terminer sa phrase, un coup violent s'abattit sur son nez, rapidement suivi d'autres. Livius le propulsa hors de sa chaise et se retrouva immédiatement à califourchon sur lui. Je m'efforçai de le tirer en arrière en agrippant son bras, pendant que certains clients préféraient reculer plutôt que de venir nous aider.

[Livius] : La ferme ! La ferme, la ferme, la ferme ! Arrête de raconter des conneries !

[T/P] : Arrête, laisse-le tranquille !

[Livius] : Toi aussi, la ferme !

Il repoussa mon étreinte pour que j'arrête de le toucher, puis saisit Henri par le col.

[Henri] : Pourquoi me faire ça ? Pourquoi agir de cette manière ? Nous étions amis...

[Livius] : Amis ? Hahaha... Tu es aussi débile que drôle. Tu penses vraiment que j'aurais pu être ami avec un minable comme toi ?

[Henri] : Q-Quoi ? Que veux-tu dire par là ?

[Livius] : N'as-tu jamais envisagé que lorsque j'ai prétendu "devenir ton ami" il y a trois mois, c'était en réalité pour une raison ? Trois mois, tout comme l'arrivée de T/P dans cette université. Puisque vous étiez constamment ensemble, j'en ai simplement profité pour voir si tu avais des informations sur lui/elle.

[Henri] : Non... Ne dis pas ça, c'est faux ! Nous avions construit quelque chose...

Livius finit par se relever, remettant ses cheveux en ordre et ajustant sa veste. Il se tenait debout au-dessus de Henri, qui était encore au sol et sous le choc. Je me suis accroupi/e et me suis approché/e de lui pour lui mettre un mouchoir sur son nez ensanglanté.

[Livius] : Je ne vois pas ce que tu crois avoir construit, mais tu ferais mieux de l'oublier. J'en avais assez de faire semblant de m'intéresser à toi alors que je m'en fichais complètement. C'était d'un ennui mortel ! Maintenant, quitte cette université. Je ne veux plus jamais te voir rôder autour de lui/elle !

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𝐌𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐚 : StoryOfYandere

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𝐏𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐢𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐨𝐯𝐞 [Yandere Boy x Neutral Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant