L'une à gauche, l'autre à droite, elles avaient toutes les deux une démarche rapide, écouteur greffé aux oreilles pour oublier ô combien le monde est cahot.
Une blonde.
Une brune.
Dissemblable.
La blonde rêve d'une famille, de rire entre parents, de câlin rassurant d'une mère aimante, de repas interminables entre rire et engueulade qui finissent dans des gloussements aimant.
À la place, elle se défit entre quatre murs à chaque repas, un appartement à peine payer ou hommes passe et repasse pour contribuer à ses larmes tombant dans un plat industriel à moitié froid.
La brune rêve d'un homme aimant, d'une indépendance, de travaille, sans enfants, de rires entre copines autour d'un verre, à faire monde honorable pour se persuader que la vie n'est pas si laide.
Mais tout cela devras malheureusement rester un rêve, sa génitrice l'a prévenue, elle élève sa fille pour ça, pour un mariage très sûrement arrangé avec un homme fortuné, respectueux ou non cela à peu d'importance pour une mère manipulée depuis sa tendre enfance.
Une blonde seule et triste.
Une brune entourée et manipulée.
La route les sépare mais leurs âmes sont plus semblable que n'importe qu'elle trottoirs.
VOUS LISEZ
Un peu de poésie dans se monde morose.
PoetryJe ne sais pas si on peut qualifier ses écrits de poésie mais je ne sais pas comment nommé cela alors disons ça. La vie ne m'a pas fait de cadeau, alors pourquoi je lui en ferais ?
