je ne me voyais plus.tel un fantôme qui se regardait dans un la glace, fragments de verres éparpillés sur le sol.
encore frappé.
en pleins dans le mile.l'estomac retourné, la force venait de me quitter.
je rendais les armes et signais l'arrêt de cette guerre.le bout du tunnel s'éclairait et agressait mes iris.
je préférais devenir aveugle que de la revoir.l'hôte de mes cauchemars.
celle qui crée mes rêves.
l'autrice de ce roman d'horreur.elle, qui pourchasse sa création.
pas cette fois, s'il te plaît.
pas cette fois.j'étais, tellement, désolée.
désolée d'être tombée sur toi.l'œuvre de ce fléau.
elle était le fléau.
nuisible à ma santé et à ma survie.
elle n'avait aucune pitié.
me hantait sans remords,
me battait sans relâche.rouge mêlé à l'eau.
comme de l'aquarelle, une partie de moi s'échappait sur le sol.si seulement tu m'avais dit que ce n'était pas toi.
quelle ironie, de me dire que tu étais celle-ci.
celle que l'on admire et de qui l'on rêve en secret.j'étais ton admiratrice tandis que tu recousait les entailles de mon for intérieur.
je te détestais pour ça.
elle voulait mon bien. pas vrai ?
pas vrai..?