....Simplement impensable

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J'ai toujours rêvé d'avoir une vie plus simple. Qui s'écoule comme le temps d'un sablier. Qui revient et qui repart sans cesse, comme les vagues qui s'écrasent contre la côte, inlassablement. Ça ne t'ai jamais arrivé, toi de ressentir un vide immense, abyssale, qui t'entraîne au fond des océans sombres et bleus d'encre ?
La réponse me perturbe, non, comment puis je encaisser que toute les questions
que je me suis posé jusque là est une
réponse. Je ne suis pas normale. Voilà la triste réalité. Cette nuit est remplie de secrets, nous en avons dis peu et gardé beaucoup. Nos coeurs sont lourds, la tension est grande. Et nous n'avons pas la force de continuer. Parler fait du bien mais nous sentons que tous n'a pas été dis, la boule au ventre reste et on la sent de plus en plus forte tanguant avec force comme l'océan dans sa fureur. Les mots ne viennent plus. Ils sont là, proches, mais bloqués. Au fond de ma gorge. Si proches... À une éternité. Mais ils sont, là. Ils s'amassent, si bien que l'on ne peut répondre à une question si simple soit-elle, de peur d'en révéler trop et de se retrouver piégé de nouveau dans le cycle éternel du pourquoi. Une attente qui ne saura être démêlée, les noeuds trop nombreux pour être défais, et puis de tout façon, il est trop tard. Un mensonge en cache un autre, et la pile d'angoisse qui grandit devient peu à peu vertigineuse. Et ça fait peur. Oui, vraiment. Une véritable peur de révéler quelque chose que l'ont a enfouie au fond de nous. Une éternelle question qui se répercute au fond de nous. Une évitation innévitable, qui nous attaque de pleins fouet, au moment on on s'y attend le moins, comme une bête sauvage affamée se jetant sur sa proie. À la nuit tombée. Ses yeux brillent dans la nuit. Les yeux de la culpabilité, avides de larmes. Larmes qui ne pourraient s'offrir qu'à nous. Larmes qui roulent de façons éphémère comme des papillons d'étés, insouciants que le matin n'est que le début de la nuit, que le matin n'est que débuts de vie pour les Éphémères éphémères... Stop. Les mots débordent par mes yeux. Stop. Il n'y a plus rien à dire. À part le tout. À part mes tous. À part l'indisable, l'inaccessible, l'insurmontable, l'innégociable, l'un ou l'autre. L'autre ou l'un. Le mot. Un mot. Une parole. Une phrase. Qui ne veut plus s'arrêter. Alors on s'invente une fin. Toute en simplicité.





LAISSES-MOI LIRE TES PENSÉES











Dit, pensé, ou encore écrit par moi, Oorage-, et une amie chère qui s'est ouverte à moi, le temps d'une nuit. Éphémère.

S.O.S PauméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant