Chapitre deux

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  Je suis au match de football de mon établissement, je n'aime pas vraiment le sport mais Bernadette a insisté pour que je l'accompagne avec Amédée, Aymar a un empêchement.

  — Il est où Amé' ? Demandé-je.

  — Wesh il est allé dans le couloir je crois. Me réponds Bernadette.

  Je n'arrive pas à y croire, d'après ce que Bernadette m'a dit c'est Amédée qui avait insisté pour que je vienne et maintenant pendant le match il sort, je suis sûr qu'il est allé fumé ou prendre je ne sais qu'elles autres substances.

  — Mais je viens pour lui et lui il se barre...

  — Enfaite je t'ai un peu menti, je savais que si je te disais ça tu penserais qu'Amédée allait te faire des confidences et tout... C'est pour ça.

  — Oh.

  Bernadette s'apprêtait sûrement à me dire de ne pas me mettre en colère mais je ne l'était pas du tout, je trouve qu'elle a bien fait de le faire Bernadette ne me ferait jamais sortir de mon petit nid ou encore ne m'empêcherait jamais de ne pas  prendre le métro pour découvrir si ce n'était que pour regarder un match. Il y a plus, je peux lire dans les yeux et dans les gestes de Bernadette comme si je l'avais toujours eu avec moi.

  — Ne dis rien, dis-je. Tu veux me parler de quoi Berna' ?

  — D'Amédée... M'annonça-t-elle avec une mine triste.

  — Vas-y.

  Les cris et le bruit couvrait de plus en plus le son de nos voix, j'entendais difficilement Bernadette mais suffisamment pour comprendre le « D'Amédée » ça veut simplement dire : j'ai peur pour lui.

  — Enfaite Amé' est vraiment entrain de... Je sais pas, il régresse dans ses notes, il n'est plus concentré en cours, il prend plein de truc, du chanvre, du Soju, des cigarettes... J'en peux plus. Amé' c'est mon bébé, je pense qu'il est entrain de virer de l'autre côté. Ignace je te dis tout ça parce que je sais que tu pourras d'une certaine manière le résonner.

  — J'ai déjà essayé Berna', on a déjà essayé. Toi, moi et Aymar. Même Aymar est contre tout ça malgré le fait qu'il bois un peu de Soju. Mais Amédée ne veux rien entendre tu le sais aussi bien que moi.

  — Mais, il faut l'aider pas vrai ? On est ses amis...

  — Oui ses amis... Dis-je en me re-concentrant sur le match en court.

  Bernadette n'a rien dit d'autre, elle espérait une solution miracle encore une fois mais Amédée c'est Amédée un adolescent têtu comme une mule.

  J'aperçois de loin la chevelure blanche d'Ha-Neul, elle rentre dans le lieu du match avec un sac au dos, un livre à la main et un gros paquet de Choco Pie, elle est tellement belle. Je ne l'a lâche pas une seule seconde du regard, elle va s'asseoir dans un petit coin toute seule et elle dévore rapidement ses Chocos Pies, les miettes tombent sur son pull en laine bleu ciel, comme la pluie de sentiments qui gicle sur mon cœur... Je l'aime tellement.

  Plus elle mange les gâteaux le nez dans son bouquin sûrement sur des formulaires mathématiques, plus j'ai une d'idée. Elle rime avec amis, c'est tout simplement « Choco Pie », j'ai trouvé ! Les Choco Pie.

  Je sens un coup dans les côtes qui me fait lâcher du regard la belle Ha-Neul.

  — C'est quoi ça !? Dis-je légèrement énervé.

  — Juste pour te sortir de ta rêverie. Réponds Bernadette en souriant.

  Je soupire.

  — Va lui parler Ignace. Ça crève les yeux que Cupidon t'as pas râté sur ce coup là.

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⏰ Dernière mise à jour : May 08, 2023 ⏰

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