« Mon but était de t'aider à guérir de tes blessures mais c'est toi qui m'a guérit des miennes. »8h32. J'étais là. Posé devant le volant de ma voiture, me demandant qu'est-ce que je foutais réellement là. C'est évident que je ne suis pas ici de mon plein gré, mais j'ai été comme qui dirais-je obliger. « Tu en a besoin » disaient-ils. Comme s'ils essayaient tous de me secourir d'une blessure qui refuse de cicatriser
Je me décide à y aller. Je pousse la grande porte en verre blanche et monte ces escaliers tout aussi ternes que mon esprit. A mon arrivée, une femme était présente sur les chaises qui considéraient être la salle d'attente. Sans jeter un regard à l'accueil je pris possession d'une des chaises d'un orange tonique. Que suis-je censé faire? Lire une des brochures ou magazines présents sur la table? Trop cliché. Je tend un regard vers la femme à ma droite et en l'observant je remarque qu'elle se balance sur son siège d'avant en arrière tout en fixant ses pieds. Ça doit certainement être une de ses camés a l'héroïne et la méthamphetamine. Qu'est ce que je fous ici très clairement. Je sors mon téléphone de mon blouson et commence une partie de Candy crush histoire de faire passer le temps, mais cela m'ennuie assez rapidement. Je verrouille mon portable, et analyse la pièce dans laquelle je me trouve, peinte en bleu marine et blanc. Avec des sièges oranges ? Qui a cru pouvoir assembler ces couleurs ensembles? Cela ne faisait que dix minutes que j'étais là et très clairement j'en avais marre. Bon ça y est je ne vais pas perdre plus de temps ici. Au moment où je me lève en direction de la porte de la sortie j'entends une voix « Monsieur Rodriguez, c'est à vous ». Je me tourne vers cette voix que je n'avais jamais entendus auparavant. Je suis pris au piège. Je m'avance donc vers elle et rentre dans la pièce tandis qu'elle referme la porte derrière moi.
- Vous pouvez vous asseoir
J'obtempere remarquant un petit sofa de la même couleur que ceux des sièges précédemment. Elle s'assoit en face de moi sur un siège de bureau une tablette à la main.
- Ça va aller détendez-vous. Pour commencer dites moi ce qui vous amène
- Mmh, mon père, mes collègues, ma famille. Il va s'en dire que je n'ai pas eu le choix
- Il y a bien une raison si ils vous ont conseiller de venir me voir
- Selon eux je suis dans une phase de déni où je refuse de voir que j'ai besoin d'aide
- Ce sont là de biens grands mots. Mais je propose qu'on commence par le commencement non. Dites moi qui êtes vous ?
- La vraie question est que voulez vous savoir de moi
- Ce qui vous semble nécessaire que je sache de vous
- Très bien.
Après 45 minutes à « parler de moi » échanger des questions tout simplement banales j'en reviens à la conclusion que je ne fais que perdre mon temps. Mais je n'avais pas le choix mon père m'obligeais à suivre cette thérapie.
- on se revoit dans deux jours monsieur Gonzales.
J'étais perdu dans mes pensées qu'il me faut quelques secondes pour capter ce qu'elle venait de me dire. Je me lève promptement en prenant la direction du parking.
PDV DE KEHLANI
Orh je suis épuisée par cette journée et nous ne sommes que mardi, journée que je déteste d'ailleurs. Mon cabinet est fermé le mercredi sauf urgence, mais en général c'est ma secrétaire Cathy qui s'en occupe. Je me débarrasse de mes talons bleu nuits avant de pouvoir démarrer mon petit bolide. A cette heure la circulation était plutôt calme, plus de parents stressés de récupérer leurs enfants à l'école. Je chantais sur le chemin du retour chez moi un vrai petit concert dommage que vous manquiez cela. Une demie heure plus tard j'arrivais chez moi. Je récupère mon sac, mes chaussures, et verrouille ma voiture. J'enfonce mes clés dans la serrure dépose mon sac sur l'îlot central, et m'affale sur mon canapé. Mon travail n'était pas de tout repos, il n'était peut-être pas aussi physique que d'autre mais mentalement la charge que l'on reçoit est considérable. Mais je ne me plains pas, j'aime ce que je fais ça m'a toujours plus. Depuis petite j'ai toujours été à l'écoute des autres, quand un enfant était mis à l'écart j'allais toujours pour savoir s'il allait bien lui apporter un petit sourire réconfortant. Mon père m'a toujours dit que j'étais un petit ange. Mais aussi pour d'autres raisons.
Une sonnerie me sort de mes pensées c'est mon meilleur ami , merde. Je décroche
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L'Amour-Apie
Romance- Ils avaient raison j'avais besoin d'être sauvé - Mon but était de te guérir de tes blessures, mais c'est toi qui m'a guérit des miennes