Remember-chapitre 1

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Lorsque la nuit tomba, j'étais encore là, assise au pied du pommier. Je l'attendais même si je savais qu'il ne viendrait pas et je pleurais tout en pensant à lui. Je l'aimais, même si il n'était plus là pour l'entendre.
***
Le lendemain je me suis réveillé les yeux rouges de chagrin, et malheureusement il n'était plus là pour me consoler. La tristesse et l'épouvante me hantaient. Une simple feuille morte me faisait penser à lui. Il est difficile d'exprimer ma tristesse avec des mots, alors... Je pleurais, pour oublier...
***
J'en avais mare d'être seule à pleurer sans personne pour me consoler, alors je suis rentrée chez moi. Une petite maison dans un coin de rue avec un jardin dans lequel j'avais passé beaucoup de temps avec lui.
Je me suis assise sur l'une des marches d'escalier devant l'entrée. Je voulais être seule, je n'avais pas envie de le remplacer, je l'aimais beaucoup trop pour ça.
Ma mère est venue me voir et s'est assise à mes côtés, et elle m'a dit:
-Ne t'en fait pas ma chérie, tu finira par l'oublier, tu es forte! N'ai-je pas raison?
-NOOOOOOON, JE NE VEUX PAS L'OUBLIER, IL RESTERA A JAMAIS DANS MON COEUR!!! JE L'AIME!!!!
Mes yeux étaient rempiles de larmes. Je ne savais pas si je criais de tristesse ou d'énervement, sûrement les deux.
Ma mère se sentait mal pour moi, ça se lisait dans son regard. Je savais qu'elle avait envie d'exploser de chagrin avec moi tellement elle déteste me voir dans ses états. Mais il fallait bien qu'une de nous reste forte. Elle tenta de me prendre dans ses bras mais je la repoussa en lui disant:
-Laisse moi maman, c'est pas le moment de me câliner, pour l'instant il n'y a que dans ses bras que j'ai envie d'être, mais bon...
Et je suis rentré dans la maison puis monté dans ma chambre en pleurant.
***
Je regardais des photos de nous, ça me faisais du bien de le voir, c'était presque comme si il était avec moi et qu'il essayait tant bien que mal de sécher mes larmes, de me dire que demain serait un jour meilleur et que le temps m'aiderait à effacer ma peine.
En pensant à demain (lundi), je savais que j'allais devoir affronter tout les regards des élèves curieux qui ne devaient éprouver que de la pitié à mon égard. Et du haut de mes 17 ans je restais tout de même une fille fragile.
À présent je me trouvais seule à affronter les vie.

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