Remember

Remember-chapitre 8

Nous sommes donc arrivés chez lui. Sa maison était magnifique. Elle avait l'air grande et lumineuse. Il y avait un beau jardin, très bien entretenu. Des fleurs, deux arbres majestueux. J'avais hâte de voir l'intérieur mais peur de rencontrer ses parents. Était-il trop tôt pour qu'il me les présente? Étais-je prête à faire ce pas? Je n'en savais rien à vrai dire... Mais je lui faisait confiance. Il savait faire ressortir la magie et la joie cachée en moi. Cette magie qui avait été enfoui par.... Oh non... Pourquoi je pense à cela... Ça me fait mal...
Je me suis arrêtée deux mètres devant la porte, d'un coup sec. J'ai regardé le ciel. James étais surpris et m'a alors demandé:
-Il y a un problème? Tu ne veux pas faire demi tour?
Je n'ai pas répondu je suis restée là pendant quelques secondes, sans rien dire. Je l'ai ensuite regardé et lui ai fait un petit sourire en coin. Il a alors compris que ça allait. Il a donc ouvert la porte. J'ai alors été très surprise par cette entrée, c'était très grand, très simple, mais magnifique. Ses parents devaient être bon en décoration. Une délicieuse odeur embaumait la pièce.
Sa mère est sortie de la cuisine avec un grand sourire. Elle avait l'air très heureuse de me voir. Son visage était frais, lumineux et très rassurant. Elle avait les même yeux que James. Nous sommes ensuite allé dans le salon où se trouvait son père. Un homme de taille. Il s'est levé de son fauteuil avec beaucoup d'assurance. Il était très grand et avait l'air très sérieux. Il m'a simplement dit bonsoir, a serré la main de son fils et est retourné s'assoir. Ce premier contact fut glacial. Heureusement que sa mère était la pour nous dire qu'il avait malheureusement pour moi passé une mauvaise journée et qu'il avait un travail assez difficile au quotidien. Mais qu'il ne fallait pas garder cette image de lui car en réalité c'était un homme plein de vie et d'humour. Cela m'a rassuré.
Lorsque nous somme passé à table l'ambiance était déjà plus détendue, son père n'était pas de meilleure humeur mais moins froid.
Vers 18h James a dû partir à l'hôpital pour sa garde et je ne voulais pas rester seule avec ses parents mais si j'appréciais beaucoup sa mère, une femme très gentille, très soucieuse et en plus elle cuisinait très bien. Je pense qu'elle a remarqué qu'il y avait quelque chose de brisé en moi.
Nous sommes donc parti, il m'a conduit chez moi avant d'aller travailler. Il m'a dit qu'il était vraiment heureux que j'ai rencontré ses parents car ils comptaient beaucoup pour lui. Il m'a promis qu'on se rêverait très bientôt. Je suis descendue de sa voiture et suis rentrée chez moi. J'étais épuisée.