one shot larry stylinson

it's time to start paying attention to myself (part.3)

Après son voyage à Manchester, Louis se retrouve à nouveau à Londres. Il n'apprécie pas la sollicitude de ses amis, vraiment pas, mais ils sont finalement les seuls à pouvoir le sortir de sa misère. C'est grâce à eux que Louis va enfin mieux. Si bien qu'il est même capable de dire non à Harry.
partie 1 et 2 posté juste avant ne loupé pas les chapitres !

Louis envisage de frapper, vraiment. Mais il espère que ses amis ne seront pas à la maison et qu'il pourra se faufiler pour prendre ses dernières affaires et partir avant qu'ils ne reviennent, alors il devra utiliser la clé de l'appartement qu'il a encore sur lui. Il laissera l'objet sur le comptoir de la cuisine avant de partir pour de bon, mais pour l'instant, il est reconnaissant d'avoir un moyen d'entrer.

Dès qu'il tourne la clé et ouvre timidement la porte, il voit deux têtes s'agiter dans tous les sens. Il aurait dû savoir depuis le temps que la vie n'aime plus être simple pour lui, alors bien sûr, ses amis doivent être à la maison. Il n'a même pas le temps de respirer que Niall est fermement attaché à son cou.

"Lou !", hurle le blond. Son étreinte est à couper le souffle, et Louis trébuche en arrière sous la force de l'action physique et émotionnelle. Zayn s'approche plus lentement de lui, et lorsqu'il s'arrête juste devant lui, il regarde Louis d'un air sévère. Soudain, il ressent une vive douleur à la joue - celle qu'Eleanor a frappée, entre autres - et Louis recule encore plus. Il siffle de douleur, mais Zayn l'entoure de ses bras.

Il se retrouve écrasé entre Niall et Zayn, tous deux essayant apparemment d'en finir avec lui en expulsant tout l'air de ses poumons. Il reste là, maladroit, ne sachant pas comment réagir. Il ne comprend pas ce que ses amis sont en train de faire, l'époque où il avait une emprise sur les interactions sociales normales semblant révolue depuis longtemps.

"Où étais-tu, connard ?", demande Zayn sans le lâcher, et Louis se soumet presque à leur amabilité, à leur inquiétude et à leur affection. Presque. Mais sa vie ne fera que s'effondrer s'il reste avec eux, alors il essaie de paraître distant.

"Je suis juste là pour récupérer mes affaires, rien d'autre."

"QUOI ? !" C'est Niall qui renverse sa tête de l'endroit où elle était posée contre l'épaule de Louis. Il fixe Louis comme s'il était en colère. "Mec, tu ne peux pas y aller ! Pourquoi voudrais-tu y aller ? Je veux dire, tu as l'air affreux et où irais-tu de toute façon ? Et wow-", il s'arrête et regarde Louis, comme s'il ne l'avait jamais vu auparavant. "Wow, Lou, tu as vraiment l'air affreux ! Comme, vraiment terrible."

Louis veut se sentir offensé, mais Zayn n'a pas fini de parler, ce qui le distrait. "Sérieusement, qu'est-ce qui s'est passé, Louis ? Désolé, mais on ne peut pas te laisser partir comme ça. Tu vas nous parler, et après, peut-être, on te laissera partir."

Louis fixe un point vague sur le mur d'en face, évitant le contact visuel avec l'un ou l'autre. "Il n'y a rien à dire. Il a assez parlé avec Eleanor. Cela s'est soldé par un désastre total, et il n'a pas très envie de répéter cela.

Zayn le lâche enfin, mais il enroule sa main autour du bras de Louis, et ça fait mal. Le garçon aux cheveux noirs le foudroie du regard.

"On t'a laissé tranquille la dernière fois. Mais tu ne peux pas t'attendre à débarquer ici en ressemblant à une épave de train ensanglantée et t'attendre à ce qu'on ne remette rien en question alors qu'on s'est cassé le cul à cause de toi ! "

Il est difficile de garder un extérieur froid, mais Louis a maîtrisé l'art de la diva froide et distante depuis longtemps.

"Je suis désolé que mes problèmes t'aient causé des ennuis, mais ce sont toujours mes problèmes."

Zayn semble prêt à le frapper à nouveau. Même Niall a l'air contrarié, ce qui est déjà un exploit en soi.

"Arrête de faire le con, tu veux !", lance Zayn. "On s'est réveillés après une belle soirée avec toi et Harry pour vous trouver tous les deux partis. Harry, on pouvait l'appeler, mais toi, tu étais injoignable ! Tu ne répondais pas au téléphone, et nous n'avions aucune idée de l'endroit où tu étais parti pendant trois jours entiers ! Et maintenant tu es de retour avec une barbe de trois jours sur le menton, on dirait que tu n'as pas dormi depuis que tu es parti et... est-ce que tu as mangé quelque chose ? Et tu pues. Tu as dormi dans une poubelle ou quoi ? Putain, Louis, tu ne peux pas t'en sortir ! Tu as décidé de te tourner vers nous en tant qu'amis alors qu'il y avait manifestement quelque chose qui n'allait pas chez toi. Mais à la seconde où tu as décidé ça, tu as transformé tes problèmes en nos problèmes. Toi. Voudrais. Parler. A. Nous. Parce que je ne supporterai plus tes conneries sans savoir pourquoi tu agis comme ça !"