J'ai été charmé par la toile du néant...un piège qui m'a tordu la pensée et appauvri le cœur...mon sang ne coulait plus...j'avais la peau diaphane, les mains violettes. Du froid caressait mes joues. C'était une maladie qui me condamnait au silence, à une nuit sans poèmes, et sans histoire à broder. La communication avait fait son deuil...et mes pensées s'étaient arrêtées de danser...prient dans une toile d'araignée...capturées par le passé. J'ai valser avec le silence, avec le froid, puis j'ai trinqué avec la mélasse qui a dégouliné sur le linge de ma candeur. J'ai respiré les cendres de l'enfance, dorloté les charognes du passé. Les images remontent et brisent le miroir des rêves...de l'amertume s'écoule de ma tête...j'ai encore de l'encre noire qui dégouline...