Felix, c'est le gosse de riche qui débarque dans une nouvelle ville, dans un nouveau lycée. Son arrivée fait déjà beaucoup parler, il ne passera donc pas inaperçu dès le premier jour où il y mettra les pieds.
Mais heureusement, il va faire la renc...
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L'heure du midi était arrivée plutôt vite, laissant enfin un moment de répit à Felix qui n'en pouvait déjà plus de ses quatre heures de cours. Il voulait déjà rentrer chez lui et même repartir à Sydney. Les cours ici ne ressemblait pas à ceux qu'il avait l'habitude d'étudier, c'était comme s'il commençait une nouvelle vie et c'était loin de lui plaire. Il n'avait plus d'amis, tout le monde semblait le juger de haut en bas et ça le mettait clairement mal à l'aise. Ce n'était pas comme si il était un étranger, enfin, si, mais lui aussi, il était coréen. Il ne voyait pas pourquoi les autres semblaient être aussi dérangés par sa présence. Surtout ce gars aux joues arrondies. Jisung d'après le professeur.
Il secoua la tête et se contenta de marcher jusqu'au réfectoire. D'un côté, il espérait retrouver Minho. Ils ne s'étaient pratiquement pas parlés mais au moins, il savait qui il était. Lorsqu'il vit qu'il n'y avait pas tant de monde qui faisait la file pour avoir à manger, il souffla de soulagement. Il détestait attendre, surtout quand ça risquait de ne pas être bon. Peut-être cinq minutes plus tard, il eut son plateau de nourriture en mains, il marchait jusqu'à une table vide. Quand soudain, on le toucha. Ou plutôt, on lui mit une claque. Mais pas n'importe où, non,
sur sa putain de fesse.
Il se retourna brusquement, n'appréciant pas du tout ce genre de chose. Il vit un des gars de ce matin, le plus grand, le plus musclé. Un clochard. C'était la première pensée qui venait à l'esprit de Felix en le voyant.
« — Oh, pourquoi tu fais cette tête ? Il lui fit les yeux doux. Tu sais, c'qu'on raconte sur toi c'est pas très jolie...
— C'est pas une raison ! Il s'exclama, les sourcils froncés. »
Le gars s'approcha de lui, un peu trop à son goût, pourtant, il continuait de le fixer dans ses yeux. Il ne voulait pas paraître trop faible, il ne se laissait pas abattre aussi facilement. Et, sans qu'il ne s'y attende, le noiraud attrapa son gobelet rempli de jus et le lui éclaboussa sur sa chemise entièrement blanche. Certaines goutes atterrirent sur son visage et ses cheveux, et par réflexe, il ferma les yeux tout en serrant ses lèvres. C'était dégoûtant. Mais vraiment. Il put entendre son rire, puis ceux de sa bande. Les autres avaient bien vu la scène, mais n'avaient rien dit ou fait. Le blond balança son plateau sur son vis-à-vis et s'enfuit, marchant rapidement. Il devait atteindre les toilettes afin de nettoyer sa chemise. Et puis de toute façon, c'était trop humiliant de rester là-bas.
Il poussa la porte violemment, la faisant claquer lorsqu'elle se referma, puis il avança vers les lavabos, où juste au dessus, se trouvaient des miroirs. Il s'empressa de regarder l'état de son vêtement, et il jura lorsqu'il vit une grosse tâche orangée dessus. Il défit les boutons, puis la retira. Un frisson le dérangea mais pour le moment, il était trop occupé à plonger son tissu blanc dans l'eau chaude, il avait mis quelques goutes de savon dedans, faisant légèrement mousser l'eau. Il commença à frotter le tissu, espérant de tout son être que cette tâche disparaisse. Et heureusement pour lui, elle commençait tout doucement à partir.
