Felix, c'est le gosse de riche qui débarque dans une nouvelle ville, dans un nouveau lycée. Son arrivée fait déjà beaucoup parler, il ne passera donc pas inaperçu dès le premier jour où il y mettra les pieds.
Mais heureusement, il va faire la renc...
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Sa jambe tressautait depuis une bonne dizaine de minutes sans s'arrêter, et il était littéralement à deux doigts de lui mettre un coup tellement ça l'énervait. Voilà maintenant vingt minutes qu'ils patientaient dans cette salle d'attente et Felix avait l'impression qu'il allait devenir fou. Il y avait très peu de personnes, mais le rendez-vous juste avant eux semblait durer une éternité. Sans étonnement, son père avait pris un rendez-vous avec un médecin très bien réputé dans la ville. Il n'allait tout de même pas prendre quelqu'un qui n'avait pas beaucoup de patients et moins d'expérience.
Les quelques personnes présentes n'arrêtaient pas de leur lancer des regards tout sauf discrets, et ça mettait Felix plus que mal à l'aise. C'était probablement parce que son père avait sorti son plus beau costume de sa penderie, qu'il était coiffé comme s'il fêtait son mariage, et que ses chaussures étaient brillantes. À côté de lui, Felix semblait misérable. Son jogging gris était un peu trop large pour lui, il portait un pull noir sans capuche plutôt large et avait retiré sa doudoune puisqu'il commençait vraiment à avoir chaud. En bref, il aurait peut-être pu faire un effort.
Soudain, on appela leur nom. Felix sursauta, il était plongé dans ses pensées jusqu'à maintenant. Son père se leva et fit signe à son fils de faire la même chose et de ne pas perdre de temps. Lorsqu'ils s'assirent sur les sièges en cuirs en face du bureau et de la chaise de la médecin, Felix se sentit presque immédiatement gêné. Il n'osait ni bouger et ni faire un seul bruit.
« — C'était pour des brûlures, c'est ça ? S'éleva la voix de la médecin en levant le visage vers eux. Elle venait de regarder son carnet de rendez-vous. »
Son père lui répondit par l'affirmative et il indiqua au plus jeune de lui montrer ses brûlures. Perplexe, le blond resta figé pendant un moment. Ce fut son géniteur qui le ramena à la réalité. Felix s'excusa et se leva, il fallait qu'il enlève, à son plus grand désespoir, son pantalon devant eux. Il ne savait pas vraiment s'il était plutôt ravie de savoir qu'il s'agissait d'une femme et non pas d'un homme. Il avait l'impression qu'elle le jugerai moins.
Elle n'avait pas l'air bien âgée, peut-être dans la trentaine ou la quarantaine. Ses cheveux noirs et toujours brillants étaient attachés en une queue de cheval et son uniforme de médecin blanc la mettait en valeur.
Elle indiqua à Felix de s'asseoir sur une chaise en bois posé contre un mur et elle se déplaça à l'aide de sa chaise avec des roues face à lui, sous le regard de son père. Gentiment et avec une voix douce, elle lui demanda de lui montrer. Il déglutit, alors qu'elle commençait à regarder.
« — D'où viennent les marques ? En fronçant les sourcils.
— Je... Il lança un regard à son père qui semblait être profondément touché. »
