Chapitre 1

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Bordel, comment j'en suis arrivé là ? Je sais que je n'ai pas toujours fais les bons choix et que je suis pas le meilleur pour dire non, mais quand meme ! Il y a des limites à tout. Je suis pas un criminel moi...

Je m'apelle Duncan, et mes emmerdes ont débuté il y a quelques semaine. C'était ma seconde année de cégep et je comptais bien réussir mes étude de théâtre brillamment, remporter un grand rôle et épouser une Kardashian ! Ah la la la... épouser une Kardashian, c'est quelque chose quand meme. Mon plan de réussir mes études marchait pas trop mal, mais le problème, c'est que ça coute cher cette merde, très très cher. Et pour l'instant, j'obtiens pas vraiment de rôle... Mais bon, y avait ce gros film de policier qui va sortir, là : Police 2 . J'ai passé une audition pour le rôle principal y a quelques mois, et les mecs m'ont pas trouvé pas trop nul. Certes, je n'ai pas étais pris, mais l'acteur principal a était viré pour agression sexuel sur mineur. J'espère qu'ils vont me rappeler. Tsssss... J'aurais dû m'accrocher à cette espoir là à la place de partir dans ce délire... Enfin bref.

C'était un samedi, j'étais dans ma petite chambre d'étudiant avec mon colloc Tony. On se connait depuis secondaire trois.... J'étais en train de me faire tabasser par des secondaire cinq parce que je les avais mal regardé et lui, grand héros qu'il est, est venu me jeter des pierres dessus au loin tout en se foutant de moi... Mais bon c'était longtemps et depuis, il a bien changé.

Cette journée-là, Tony avait réussi a ramené un demi-kilo de weed dans l'appartement... J'aimerai vous dire que j'en avais pris des tonnes et des tonnes, que je n'étais plus moi-même, que je me souviens meme pas de ce qui se passait, mais ça serait mentir. Je ne touche jamais à la drogue, ca peut ralentir mes performance d'acteur. Avec du recul, j'aurais peut etre du en prendre. J'aurais, qui sait, fait des choix moins débile.

-Eh mec ! J'ai une idée qui va nous rendre riche ! avait-t-il alors lancé complétement pété.

Honnêtement, si quelqu'un commence une discussion comme ça, fuyez.

-Quoi ? lui-ai-je demandé.

Bon, pour ma défense, il faut savoir que j'étais particulièrement fauché à l'époque ( pas que je ne le sois plus maintenant) et prêt à tout pour m'en sortir.

-On va braquer un dépanneur !

L'idée m'a d'abord fait pouffer du nez. « C'est ça ton idée pour devenir riche ? »

-Attend que je finisse, avait-t-il dit en accotant son bras à mon épaule, Ca fait des mois que je prépare ce plan. J'ai juste besoin d'un partenaire. » Il s'était alors mis debout sur la table. « C'est assez simple, on va aller une station service proche d'un rond point. Toi, tu vas chercher si y a une caméra. Si yen a une je mettrais mes lunettes de soleil. Après je vole la caisse et m'enfuis. Toi tu resteras dans le magasin pour m'aider à fuir et donner des fausses information à la police . Et si on se fait attraper, t'inquiéte pas j'ai tout prévu. D'abord le gun que j'aurais sera un faux totalement inoffensif. Comme ça, on pourra pas etre accusé d'avoir menacé le gérant avec une vrai arme. Ensuite, on va faire ce coup le premier avril. Comme ca, on pourra dire que c'était juste une blague he he he ! »

C'était surement l'un des pire plan que j'ai entendu de toute ma vie. Absolument rien allait. « Juste une petite question... T'es sur qu'on aura rien ? »

Tony leva les yeux en l'air tout en soupirant.

-Écoute, j'ai joué à tout les Ace Attorney, donc je m'y connais bien assez en droit comme ça, ok ?

J'ai moi aussi soupirer. Et puis merde, m'étais-je-dit, j'ai rien à perdre.

Et maintenant me voilà, une semaine plus tard, à regarder le caissier d'une supérette entre deux sacs de cheetos croquant. Bon, en vrai, tout c'est bien passé pour le moment. Mais en meme temps tout ce qui s'est passé, c'est moi qui rentre dans le magasin puis qui en ressort en affirmant en étant plus ou moins sur de moi qu'il n'y a pas de caméra, puis qui y rerentre. Il n'y avait pas trop de client dans le dépanneur heureusement. Un jeune couple regardait le frigos des boisson et semblait particulièrement intéressé par une bouteille de nestea. Un homme avec une imperméable noir et un air un peu louche fouillait dans le rayon des pattes, et un petite homme rond observait les magazines proche de la caisse. Le gérant est un petit chinois, qui me regardait de temps en temps avec un sourire des plus faux. Putain, quand ça sera fini, je me payerais un bon paquet de cheetos, bien fromagé comme il faut, accompagné d'un bon subway. D'ailleurs, pourquoi on a pas fait ce « poisson d'avril » au subway ? Vu le prix de leur sandwich, ils doivent avoir un bon paquet d'oseille eux... En plus, je sais meme pas si l'argent qu'on aura suffira à payer mes études. Et si la caisse était vide, hein ? Après tout, on est le début du mois, les épiciers vident peut etre leur caisse au début de chaque mois.

Le poisson d'avrilWhere stories live. Discover now