PROLOGUE

15 1 1
                                    

     Lia Williams, Atlanta 2017                   

                                     Ça y est...

                                   Je l'ai fait...

                                   Je l'ai tué...

J'ai tué mon beau père, qui pourtant, m'avait achevé bien avant.

Les bruits de voitures et d'alarmes se rapprochant de ma maison, mon taudis, me firent reprendre mes esprits. Je me lève alors, avec la même lividité dans mon regard que lorsqu'il posait ses mains sur mon corps d'enfant. La porte arrière étant ouverte, je me précipita à l'extérieur et couru dans la large forêt qui se trouvait à l'arrière de l'endroit où erre le corps sans vie de mon bourreau, baignant dans le même sang qu'il empoisonné chaque jour vu le nombre de seringues usagée trouvée près du lit parental.

les larmes coulaient non pas par le déchirement que me procure sa perte, c'est plutôt le fait que je ne l'eut pas fait plus tôt. D'année en année, l'envie qu'il mettent une dose démesurée d'héroine dans sa seringue pour qu'une overdose me sauve miraculeusement de cet enfer sur terre, n'avait fait que croitre. Mais arrivée à l'age de dix sept ans, le vase a débordé et ma patience s'est noyée.

Déjà quinze minutes que je marche dans ces bois humides et sombres dans l'espoir de trouvé potentiellement un endroit où se cacher pour éviter les patrouilles de polices.  C'est alors que la fin de la forêt approche et que des lumières éclairent légèrement le bois.

Malgré mes énormes hématomes et ma jambe qui me fait extrêmement mal, je me mit à courir pour enfin apercevoir les quelques bars de motards encore ouvert.

Je traverse la route à toute vitesse en regardant ers la forêt pour m'assurer qu'aucun policier n'est à ma recherche. Soudain mon ventre percuta une des motos garées devant et roula sur moi même jusqu'à me retrouvé couché sur le dos et laissant mes lunettes quelques mètres plus loin. Mes gémissements de douleur et le bruit de la ferrailles s'écrasant sur le sol se firent entendre car tous les regards des  alcooliques se tournèrent vers moi.

- Hé !! s'écria un homme relativement grand et à forte corpulence.

En relevant la tête, j'aperçus ce monsieur approchant dangereusement vers moi, la mâchoire serrée et les points tellement contractés que les jointures blanchissaient.

Son visage se décomposa à la vue de tout ce sang sur mes vêtements et visage.

-Oh putain ! il t'ai arrivé quoi à toi, s'écria t-il tout en marchant vers moi.

- Lâche la Steven ! répondit une charmante femme blonde avec deux énormes tatouages sur les bras.

elle se rapprocha de moi et me souleva pour me remettre sur pied. Elle me traina ensuite derrière le bar, tout en ramassant mes lunettes sur le chemin, où se trouvait les toilettes. Elle nous enferma à l'intérieur et me regarda attentivement.

-Alors Tu t'appelles comment petite? me questionna la blonde.

mon sang ne fit qu'un tour je refuse de lui avouer le nom que mon beau père a choisi pour moi à ma naissance, et puis si les flics mènent une enquête sur moi ils me retrouveront facilement. Seul le nom de ma mère arrive à sortir de ma bouche.

-Neeva

-Très bien Neeva, Moi c'est Lucie, tu peux me dire ce qu'il t'ai arrivé? continua t-elle en me regardant de la tête au pied.

Elle ne semble pas apeurée, pourtant une jeune rousse se présente devant elle avec un robe à fleurs tacheté de sang et un visage maculé de sang.

-J'ai... Je me suis perdu... dans les bois.

- Très bien, tu veux que je te ramène chez toi Neeva ? Tu habite où ?

-à San Francisco! répondis-je rapidement. Il faut que je parte de cet état!  

Il est tant de prendre un nouveau départ !

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Coucou mes stars!!!!  Je vais essayer de poster une à deux fois par semaine! j'espère que vous avez apprécié ce prologue et bonne lecture mes vies !!!!!!!

She is mineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant