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Athena

48 heures, 48 putains d'heures se sont écoulés depuis notre confrontation personnelle avec l'héritière.

Ce soir, la cérémonie de la succession aura lieu, nous avons évidemment prévu de nous y introduire.

— Athena, j'ai réfléchi et je te conseille de te rendre à la soirée de ce soir seulement à deux, me suggère Aiden.

— Donne moi deux bonnes raisons.

— La première, c'est évidemment pour la sécurité de la Princesse, trop de monde autour d'elle risque d'attirer quelques soupçons.

Protéger la Princesse,
c'est mon seul devoir.

— Deuxièmement, si les hommes de Vlad se présentent, il vaut mieux ne pas prendre le risque de tous crevé, m'explique calmement mon employé.

— Bien, je prends Dareen, il a déjà parlé avec Eleanor et c'est le moins effrayant d'entre nous, le plus humain, répliqué-je, en me levant.

— Tu sais, dit le blond, en se levant à son tour, je ne t'ai jamais vu aussi compréhensive envers une victime de la sorte.

— Cette gamine serait une putain de déesse dans notre monde, bordel, lui avoué-je, il me la faut.

L'espion lâche un léger rictus, en me proposant une tasse de café, accompagné d'une clope :

— J'ai constaté qu'une des caméras centrales ne fonctionne plus, dis-je en m'emparant seulement de la cigarette, elle doit être réparée pour ce soir, lui ordonné-je, en rejoignant le salon.

— Salut, patronne. Me dit Dareen.

— Ce soir, nous irons à deux.

— Seulement ? S'étonne-t-il.

— Ouais, dis-je en me posant dans le canapé.

— Cool, dit-il en prenant une gorgée de sa bière.

— Qu'est-ce que tu avais dit à la Princesse, l'autre soir ? Lui demandé-je, en tournant ma tête de son côté.

— J'ai surtout essayé de lui remonter le moral, m'avoue-t-il.

— Putain, qu'est-ce que tu fous ici, deviens psy, dis-je, en me foutant de lui.

— Je peux être ton psy personnel, si tu veux.

— Ferme ta gueule et va te préparer, on part dans 1 heure, ordonné-je.

— J'y vais, dit-il, en se levant pour rejoindre l'ascenseur.

Je le suivis des yeux, en m'emparant de sa bière laissait sur le comptoir, pour m'en prendre une gorgée.

— Toujours aussi aimable, sourit Aiden, accoudé contre la porte.

— Toujours aussi casse-couille, lui souris-je en retour.

inte du, inte demOù les histoires vivent. Découvrez maintenant