JUST ME AND YOU

AMAL

Ma vie en un seul mot : miserable 

Alors que je m'effondrais en larmes sur mon canapé, écrasée par le poids de toutes ces tragédies qui semblaient se déverser implacablement sur ma vie, un abîme de désespoir s'ouvrit devant moi. Les larmes coulaient sans fin, mêlant ma peine et ma colère face à l'injustice du destin.

Je me sentais tellement seule, abandonnée par ceux en qui j'avais mis ma confiance. La trahison de mon fiancé avec ma meilleure amie avait déchiré mon cœur déjà meurtri par la perte de mon grand-père, ma seule famille restante. Maintenant, cette maladie impitoyable, le sarcome d'Ewing, se propageait à travers mes os, me volant ma santé, ma jeunesse et mes espoirs d'un avenir radieux.

Les rêves et les plans que j'avais construits autour de mon nouveau travail s'étaient évaporés dans les airs. Le cancer avait tout bouleversé, m'arrachant la perspective d'une vie normale. J'étais condamnée à combattre cette maladie, à subir des traitements douloureux, avec une incertitude cruelle quant à mon avenir.

Dans cette obscurité dévorante, je me sentais si impuissante, incapable de trouver la force de me relever. Chaque jour était une épreuve, une lutte contre la douleur physique et émotionnelle. Je me sentais consumée par la souffrance, enveloppée dans un voile sombre qui semblait étouffer toute lueur d'espoir.

Pourtant, au milieu de cette noirceur, une étincelle de détermination vacillait encore en moi. Une voix intérieure murmurait que je ne devais pas abandonner, que je devais me battre avec chaque once de force qui me restait. Peut-être qu'il y avait encore une chance de trouver un sens à ma vie, malgré tout ce désespoir.

Alors que je restais là, sur mon sofa, les larmes séchant sur mon visage, je savais que le chemin à parcourir serait extrêmement difficile. Mais je devais trouver la résilience cachée en moi, m'accrocher à la fragilité de l'espoir et me préparer à affronter les ténèbres qui engloutissaient ma vie.  arrivé devant le miroire des mes toilette , j'etais presque meconaisable , les yeux rouges et boufis a cause des larmes , des cernes commencé a apparaitre. je me rinça plusieurs fois le visage avant de me dirigé vers mon lit. je voulais trouvais le sommeil mais cela fut  tellement difiiclle , je n'arreté pas de me posais tellement de questions, est se ce que je pourais  continué mon travail apres avoirs pris mes traitement. est ce que je pourrais pe tenir . c'est avec tout ques tion que je m'endormie 

                                                                                           . . . 

je me suis réveillé avec des maux de tête atroces qui semblaient envahir chaque fibre de mon être. La douleur pulsait dans mon crâne, rendant chaque pensée insupportable. Je me suis redressé avec difficulté, essayant de calmer la douleur qui me martelait le cerveau.

Je me suis dirigé vers la salle de bain, espérant trouver un peu de soulagement dans l'eau froide. J'ai rempli le lavabo et j'ai plongé mon visage, laissant l'eau glacée caresser ma peau. Cela a apporté un bref soulagement, mais la douleur était tenace, persistante.

Je me suis assis sur le rebord de la baignoire, essayant de rassembler mes pensées. Je savais que je devais prendre mes médicaments pour atténuer cette douleur insupportable, mais j'ai également été submergé par des doutes et des inquiétudes. Est-ce que ces maux de tête étaient le résultat de ma condition médicale ? Est-ce que je devrais supporter cette douleur pour le reste de ma vie ? Ces questions tournaient en boucle dans ma tête, ajoutant encore plus de poids à ma détresse.

Finalement, j'ai rassemblé assez de force pour me lever et me rendre à la cuisine. Je savais que mes médicaments se trouvaient dans l'armoire à pharmacie, et j'ai atteint avec précaution les comprimés . J'ai avalé le médicament avec un peu d'eau, espérant que cela apaiserait mes maux de tête.

Il a fallu du temps, mais lentement, la douleur a commencé à diminuer. Je me suis laissé tomber sur une chaise de cuisine, épuisé tant physiquement que mentalement. Je savais que la route serait difficile, que je devrais faire face à de nombreux défis et incertitudes, mais je ne pouvais pas abandonner.

Avec chaque douleur et chaque obstacle, je devais puiser dans cette lueur d'espoir qui brillait toujours en moi. J'ai fermé les yeux un instant, me laissant bercer par le silence de la pièce. Malgré toutes les difficultés, je devais croire en ma capacité à surmonter cette épreuve.

Le chemin serait long, et il y aurait certainement des moments de découragement, mais je devais me rappeler que l'espoir était ma force. J'ai pris une profonde inspiration et me suis levé de la chaise, prêt à affronter la journée avec la détermination de continuer à me battre, pas à pas.

Car c'est dans les moments les plus sombres que la lumière de l'espoir brille le plus intensément.

Alors que je me rendais au bureau, les effets de mes maux de tête s'estompaient peu à peu, laissant place à une légère sensation de soulagement. J'espérais que cette journée serait meilleure que la précédente, malgré les doutes persistants qui tournoyaient encore dans ma tête.

En arrivant dans mon lieu de travail, j'ai remarqué une nouvelle collègue que je n'avais jamais rencontrée auparavant. Elle était assise à son bureau, plongée dans son travail. Curieuse et désireuse de faire connaissance, j'ai décidé de m'approcher.

"Bonjour, je m'appelle Amal", ai-je dit timidement. "Je suis nouvelle ici et j'ai remarqué que nous ne nous étions pas encore rencontrées. Comment vous appelez-vous ?"

La collègue a levé les yeux de son travail et m'a accueillie avec un sourire chaleureux. "Enchantée, je suis Destiny", répondit-elle d'une voix douce. "Bienvenue dans notre équipe ! Comment trouves-tu ton expérience jusqu'à présent ?"

- Pas mal j'ai commencé hier 

-Ok , je te souhaite la bienvenue 

- Merci 

Je fus distrait de mon travail par la notification d'un message de mon docteur. Mon cœur se serra en lisant son contenu : "Tu peux passer vers dix-sept heures pour qu'on puisse commencer ton traitement." Les mots résonnèrent dans ma tête, alimentant un mélange d'anxiété et d'espoir.

Le reste de la journée passa lentement. Mon esprit était partagé entre les tâches professionnelles et l'anticipation de cette visite chez le médecin. J'essayais de me concentrer sur mon travail, mais l'idée de commencer un traitement pour mes maux de tête persistants était à la fois effrayante et encourageante.

Lorsque l'heure fatidique arriva enfin, je quittai mon bureau et me dirigeai vers le cabinet médical. Mon pouls s'accéléra à mesure que j'entrais dans la salle d'attente. J'observais les autres patients qui semblaient être dans des états de santé variés, chacun portant sa propre part d'incertitude et d'espoir.

Enfin, mon nom fut appelé, et je me levai pour entrer dans le bureau du médecin. Le docteur m'accueillit avec bienveillance, écoutant attentivement mes préoccupations et mes symptômes. Il m'expliqua les options de traitement disponibles et les effets potentiels.

Au fur et à mesure que notre conversation avançait, je commençai à ressentir un regain d'espoir. Mon médecin me rassura sur la pertinence du traitement, me fournissant des informations détaillées pour m'aider à prendre une décision éclairée. Il me rappela également que le chemin vers la guérison pouvait être difficile, mais que je ne devais pas perdre espoir.

Après une discussion approfondie, je décidai de commencer le traitement, déterminé à donner une chance à cette nouvelle étape de ma vie. Le médecin me guida à travers les premières étapes, m'expliquant la posologie, les effets secondaires potentiels et les mesures d'accompagnement pour optimiser les résultats.

En quittant le cabinet médical, je me sentais à la fois soulagé et nerveux. La route vers la guérison était encore incertaine, mais j'étais encouragé par la perspective d'un soulagement possible de mon cancer et de l'amélioration de ma qualité de vie.