Dans des temps immémoriaux, sur la Pangée, vivaient les Naneapirs et les Ditdians.
Les Naneapirs étaient des êtres gigantesques, doués d'un savoir héréditaire, leur permettant de connaître tout ce qui fût, alors que leur longévité les destinaient à découvrir tout ce qui sera. Leur corps étaient constitués de chaire et, dans leurs veines, coulaient une humeur bleue Caraïbes. Il est raconté, dans les plus anciens écrits, qu'une goutte de ce fluide entrant en contact avec un élément, pouvait lui donner des vertues et le remodeler. Certains rapportent même que les Naneapirs offraient, en guise de promesse de fidélité, un gallon de leur humeur provenant de leur bras.
Ces êtres vivaient en grandes communautés, mais ces dernières ne cohabitaient que rarement en harmonie.Nombres de conflits éclatèrent, siècles après siècles, pour des raisons aujourd'hui oubliées. Les Naneapirs avaient des capacités particulières, qui les différenciaient de toutes autres espèces peuplant la Pangée, ils pouvaient contrôler les éléments de la nature à leur guise.
Ce sont leurs conflits qui engendrèrent les reliefs de ce monde. Continents, océans, abysses, monts et volcans furent former par ces luttes intestines. Les survivants de ces conflits se dispersèrent dans ce monde nouveau, s'adaptant aux nouveaux climats et découvrants les différentes espèces nées du chaos de leurs guerres millénaires.
Les Ditdians naissaient, quant à eux, dépourvu de savoir, ils étaient frêles et les plus grands individus atteignaient tout juste deux mètres de haut. Ils étaient mortels et fragiles, leur vie ne durait qu'une centaine d'années, pour les plus vigoureux. Ils vivaient en tribus et ne connaissaient pas la violence. Ils partageaient un langage universel et transmettaient les savoirs et les trouvailles à leurs voisins, sans distinction. Ces êtres étaient faits de chaire et de sang et étaient victimes de nombreuses maladies.
Les Ditdians furent, fatalement, des victimes collatérales des luttes Naneapiriennes. Les différentes tribus réparties sur la Pangée furent, en partie, décimées. Les survivants de la première génération ayant assisté aux conflits s'étaient réfugiés dans les confins de la Pangée. Cent-quarantes générations de Ditdians plus tard, ceux-ci avaient été forcés de s'adapter aux changements engendrés par les Naneapirs. La Pangée avait été ravagée, les terres de leurs ancêtres avaient été séparées par des monts infranchissables et des océans constamment déchaînés. Les Ditdians avaient fondé des villes dont les murs de pierres empêchaient animaux et créatures monstrueuses d'atteindre les habitants. Les tribus devinrent des communautés organisées, puis des nations entre lesquelles, le partage des savoirs n'existait plus.
À l'aurore de la cent-quarante-septième génération des survivants, les Ditdians connurent enfin le calme. Les guerres des Naneapirs semblaient avoir cessées. Ils décidèrent de nommer les périodes précédant ce moment " L'ère des ténèbres" et la période qui débutait "Ère des mortels".
En l'an de grâce 54 de l'ère des mortels, les Ditdians avaient bâtis des milliers de cités, leur population connaissait une croissance exponentielle. L'agriculture et l'élevage de bétail étaient les principales occupations des peuplades. Cependant, les regroupements de plus en plus importants des êtres vivants dans ses villes avait une conséquence grave, ils devenaient des proies intéressantes pour les créatures nées du chaos de l'ère des ténèbres. Les plus dangereuses de ces créatures étaient les "Coule-sang", des reptiles pouvant mesurer jusqu'à deux mètres de diamètre, similaires à des serpents, mais avec deux rangées de dents venimeuses, dont la morsure provoque la mort d'un adulte de bonne constitution, par hémorragie en moins d'une minute, et les "Seps", de petits serpents à collerette rouge, projetant des jets de venin dont le contact avec un mammifère provoque sa momification en quelques minutes.
En l'an de grâce 118 de l'ère des mortels, les Ditdians avaient diversifié leurs activités et la plupart des nations avait constitué des armées professionnelles afin de lutter contre les Coule-sang dont les attaques de plus en plus fréquentes mettaient en périls les voyageurs et le commerce entre les villes et les nations, et contre les Seps, s'en prenant principalement au bétail ainsi qu'aux enfants seuls. Les soldats étaient généralement équipés d'armures de cuivre, d'un bouclier, d'une lance et d'une épée, bien que ces armes pouvaient varier entre les différentes régions.
Bien des années après l'instauration des armées professionnelles, en l'an 213 de l'ère des mortels, une expédition conjointe des 5 nations du Nord fit une découverte qui ébranla toutes les croyances des Ditdians. Une cité aux dimensions incommensurables, dont les bâtiments étaient recouverts de métaux inconnus et étincelants. L'expédition venait de rencontrer les êtres qui avaient refaçonné le monde, des êtres supposés éteints depuis plus de deux-cents ans.
Trois ans plus tard, les nations du Nord s'unirent sous le nom de Sofajord, la terre en sommeil. Ils vouèrent une adoration à la faction des Naneapirs qu'ils avaient rencontré, et surtout parmis eux, à leur roi Odin.
En 254 de l'ère des mortels, seules cinq grandes nations subsistaient, toutes avaient suivi des parcours similaires au Sofajord.
Le peuple de l'île Occidentale et leurs voisins fondèrent la nation Xiyotl qui adorait la faction dirigée par Huitzilōpōchtli.
Dans les terres du milieu, vivaient le peuple d'Aridolis dont la foi se tournait vers le roi Zeus.
Les peuples des terres du Sud nommèrent leur nation Shanethis. Il vouaient une adoration à la faction de Rà.
La nation établie sur les terres de l'Est la nommèrent Hiizurukuni en hommage à la Naneapir, Amaterasu qui sauva la nation d'un cataclysme quelques années plus tôt.
C'est ainsi que prit fin l'ère des mortels et que débutait l'ère des grands changements.
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Descendance de Lumière : La Lame Pourpre
FantasyLes Ditdians ont fondés cinq nations qui se partagent le monde d'Estolia. Ces nations vouent des cultes à des factions de Naneapirs, des êtres gigantesques et dotés de capacités hors-norme ayant, par le passé, refaçonné le monde par leurs conflits...