Laisses-moi y croire

1. Alyssa

Alyssa

Les aiguilles de ma montre affichent 8h30, en passant la porte de la salle de bain je tire ma trousse de toilette de l'étagère. Plus les secondes passent plus mon stress grandit. Aujourd'hui c'est ma première journée d'université et j'ai si peur de ne pas me faire d'amis.

Je n'ai eu qu'une seule amie dans ma vie, depuis la maternelle nous avons eu le même parcours, mais à partir d'aujourd'hui ce n'est plus le cas. Tandis que moi je me suis diriger vers la faculté de droit, elle, vit pour la psychologie. Mes cernes sont creuses, je n'ai pas réussi à fermer l'œil de la nuit, mon cœur se serra rien qu'en imaginant les regards qui se poseront sur moi.

C'est qui elle?

J'ai toujours été vu comme étant la fille seule et sans amis, malgré la présence d'Emma, les gens me voyait toujours comme ça. Et là, Emma n'est pas là... Alors je n'ose pas imaginer comment cela va se passer.

La sonnerie de mon portable me tira de mes pensées, s'esquissa sur mes lèvres un sourire timide en voyant le prénom de ma meilleure amie affiché sur celui-ci.

Son message : « Bon courage pour ta première journée, je pense à toi. Je t'aime. » réchauffa mon cœur.

Je brosse mes longs cheveux bruns, applique de l'anti cerne sous mes yeux verts puis une légère dose de mascara.

Je me regardais une énième fois, bottines aux pieds, collants, jupe short, col roulé bordeaux, blazer noir. J'étais fin prête. Ce que je redoutais le plus arriva : aller à l'université.

Je pris mon portable et en allumant celui-ci j'écarquillai les yeux en voyant que mon cours commençais dans 20 minutes,et pour me rendre à l'université il me fallait pas moins de 30 minutes. J'allais être en retard pour mon premier cours.

Génial.

Je pris mon sac à main puis dévala les escaliers de mon bâtiment, je courrais dans l'espoir de ne pas louper le dernier bus. J'arrive à la gare routière tout en courant toujours, mes yeux rivés sur les écrans qui affichaient les numéros de bus.

123... 124.. 12..

Mon corps me lâcha, après avoir cogner contre je ne sais quoi, me voilà au sol. Mes yeux se levèrent en direction de ce qui a causé ma chute : un homme a la carrure de Hulk grand, aux cheveux bruns.

Mes joues devinrent rouges de gêne en réalisant la scène qui venait de se passer.

Il écarquilla les yeux comme s'il avait vu un fantôme puis s'énerva.

Mon dieu...

- Tu pouvais pas faire attention ?! Cria l'homme en question.

Je me recoiffe et passe rapidement mes mains sur ma jupe pour enlever les salissures dû à la chute.

- Euh.. excusez-moi, bégayai-je en partant rapidement rejoindre mon bus.

Je senti son regard toujours sur moi, c'est malpoli de partir comme ça je sais mais là j'en ai rien à faire, la façon dont il m'a parlé il ne mérite pas que je sois poli avec lui, et en plus je vais rater mon dernier bus, je n'ai pas le temps.

125, mon bus.

Les portes du bus se referme alors que j'étais devant celui-ci.

Il se fout de ma gueule ?

Il recule lentement alors je tape contre la porte dans l'espoir que le conducteur me vois, et celui-ci s'arrêta brusquement puis en me voyant, souffla. Je jete un dernier regard vers l'homme que j'ai cogner, il n'étais plus là. Les portes de mon bus s'ouvrirent enfin ce qui détourna mon regard, je pénétra dans celui-ci puis montra ma carte de bus au conducteur visiblement énervé dû à mon retard. Je m'installe au fond du bus, celui-ci était presque vide, alors je n'eus pas de difficulté à trouvé une place seule pour mon plus grand bonheur.