- Azia !
- Lâche moi un peu la grappe, Santiago bordel.
- Mais aller ! J'ai même pas fini de t'expliquer de quoi parlait ma série !
- Oui et bien justement, souriais-je de toutes mes dents. Je m'en fous ! Lui lançais-je tout en perdant mon sourire.
Quand il décide d'ouvrir sa vilaine bouche, il en a pour des heures, et à chaque fois, c'est la même chose. Raconter ses longs discours futiles et inintéressants.
Ça c'est clair, il est bien plus bavard que moi.
Santiago est mon petit frère. Enfin, pas si petit d'ailleurs. Il a 15 ans, soit, 5 ans plus jeune que moi.
- Tu sais dans l'histoire, y avais 3 prostituées qui voulaient s'évader pour vivre une nouvelle vie, me raconte-t'il tout en me suivant longer le long du couloir. Si tu veux on peux la recommencer ensemble le titre c'est Sky roj-
- C'est très bien, pourquoi tu ne demandes pas à ton ami, comment il s'appelle déjà... Léo ? Je suis sure qu'il serait ravi de la recommencer avec toi ! lui dis-je tout en agitant ma main de l'avant à l'arrière de façon à ce qu'il s'en aille. Et arrête de me suivre.
Mon petit frère, a vrai dire, je l'aime bien, il est drôle parfois, mais sans plus.
Papa m'a appris à ne jamais trop m'attacher. Même quand il s'agit de la famille. C'est "futile" comme il aime si bien dire.
Alors mes liens fraternels s'arrêtent à des discussions, sur les missions, ou pour demander le sel lorsqu'il se trouve à l'autre bout de la table.
Avant, j'étais terrifiée par cet environnement, car abuelita m'a bercée toute mon enfance, mais j'ai perdu toute ma tendresse lorsque j'ai rencontrer oncle Guilio.
Et j'avouerai que c'est mieux ainsi.- T'es pas sérieuse, il parle trop quand on regarde des films ! J'ai pas besoin d'un rapport détaillé de la scène qui se passe juste devant moi ! Disait-II en agitant ses mains de part et d'autre, comme un hystérique.
Et puis.. Mais attend, tu va où la ?Un instant je m'arrête pour me retourner.
- C'est que t'en pose des questions aujourd'hui dis voir, dis-je en croisant les bras. T'es sur que tu veux savoir ?
- Si c'est intéressant, je viens avec toi ! Me fixait-il tout en haussant les sourcils.
Je feins réfléchir quelques secondes, un index sur la bouche, puis je repris.
- Très bien, tu m'a convaincue. Soufflais-je en signe de défaite, pendant que lui, semblait tout excité. Quel imbécile.
- Alors où on va ? Riais-il de toute ses dents.
- Je pense qu'on va faire ça sur place, ouvre la bouche.
Je me force à ne pas rire, chose que je ne fais que très rarement, seulement aux repas de "famille" lorsque mon père me lance des regards en signe de me dire "Parle et donne ton avis, espèce d'idiote » Lorsque des personnes influentes politiques viennent à la maison.
- Hein ? Fronçait-il les sourcils tout en me fixant, pourquoi faire ?
Je me rapprochai tout doucement en décroisant les bras, puis posais les mains sur les hanches.
-Et bien quoi ? Tu m'a demander ce que j'allais faire non ? Quel idiot, avec ses yeux de merlan frits, il a toujours l'air surpris de ce que je dis.
Je vais pisser, alors ouvre la bouche tiens. Comme tu veux me suivre absolument partout.. j'agirais en conséquence.

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DOOMED
AcciónMaîtresse du contrôle, je suis. Gardienne de l'anticipation, me décrivent-ils Dirigeante des actions, peut être. [] ...