Les jours de pluie où tout semble mort,
Sous la nuit froide je pleure mon corps,
Arraché à la beauté, soumis aux brisures
Blessé de mes mains et dépourvu d'armure...Faible, frêle, fragile, un peu perdu,
Parmi les masses immenses et continues,
Dans les foules denses qui le submergent,
Ou bien dans l'espoir qui, lui, émerge...Il se sent seul, inutilement seul
Et attend un autre corps pour en faire le deuil,
Se sentir chéri par les bienfaits de l'amour
Et danser, beau à nouveau, danser les faubourgs...Même quand il pleut, que tout est inerte
Il reste insensé et éploré, certes
Mais quand viendra-t-il ce jour où l'on acceptera
Les entailles sur les jambes, les brûlures sur les brasL'espoir serait le plus doux des parfums
Qui permettrait d'en attendre les soirs et les demains
À cette vie morose où sous la pluie rose
Il se fane seul, se fanent les roses...Et tout recommence, la nuit noire,
La pluie froide et le désespoir......
Ange, mai 2023
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• Délivrance •
PoésieDélivrance ; Fin d'une gêne, d'un mal, d'un tourment ; impression agréable qui en résulte. ... | Créer - voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère. | • Friedrich Nietzsche • ... Recueil de maux nourri(s) à l'espo...