Chapitre XIX♡

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Surprise par mon geste, c'est moi qui mène la danse. Je l'embrasse tandis que lui ne bouge pas mais soudain, ses lèvres s'entrouvrent pour rejoindre sa langue à la mienne pour m'embrasser avec passion. Mon cœur reprend vie, palpite alors qu'il se place au-dessus de moi, sur mon lit. Il place l'une de ses mains sur ma hanche et l'autre caresse mes cheveux. Je fais de même, une main sur son cou puis l'autre se noie dans ses cheveux. Nos langues s'entremêlent pendant que sa main sur ma hanche commence à aller sous mon t-shirt pour me caresser tendrement. Mon organe vital est comme sur le point de briser ma cage thoracique pour rejoindre son âme sœur qui bat tout autant. Nos respirations se mélangent, tout comme nos cœurs, nos langues. Il se détache soudainement de mes lèvres tout en gardant cette proximité dévastatrice et envoûtante. Je suis frustrée. Ses lèvres me manquent à la seconde où il a quitté les miennes. Nos regards se croisent, cette lueur dans ses yeux foudroient mon cœur. Ses doigts sur ma peau me donnent des frissons. Soudain je le vois se faufiler dans mon cou pour poser un baiser sur ma peau. Je frissonne malgré. Il commence à embrasser mon cou passionnément, tendrement. Je sens sa langue humide parcourir mon cou. Je sens sa main monter de plus en plus haut vers ma poitrine. Cependant, je l'arrête. Alors il s'arrête, inquiet, avant de se redresser pour se mettre face à moi. Je caresse sa joue puis lui dit :

— Désolée. Je ne pense pas être prête. J'ai agi par réflexe.

Il entrouvre la bouche pour dire un mot mais je vais plus vite que lui. Je me précipite de continuer pour dire :

— Je suis désolée, vraiment. J'en ai envie moi aussi, je t'aime mais je t'ai arrêté comme çà et là je m'en veux. En plus tu m'as frustrée à arrêter de m'embrasser et...

— Hey, calme-toi, murmure-t-il pour m'interrompre en caressant ma joue, si t'es pas prête, c'est OK.

Il commence à poser son front sur le mien, en continuant ses caresses, puis il rajoute :

— Pour toi, je suis prêt à attendre même si c'est frustrant pour moi. Je serai prêt à t'attendre même si c'est long...

Il tombe sur le côté de mon lit puis me tire dans ses bras pour me serrer sur lui. Il approche ses lèvres de mon oreille puis chuchote :

— Je t'aime, Chaton.

Sa main se noie dans mes cheveux, les caresses. Alors que je commence à peine à m'endormir, mon téléphone se met à vibrer. Je l'entends râler lorsque je me sépare de ses bras pour prendre mon tél. Un message d'Ambre :

— J'ai rencontré un avocat, il va nous aider pour le procès. On se rejoint tous au parc pour en parler !

Je sors du lit, étire mes bras avant de dire à Evan :

— Faut qu'on y aille. Ambre m'a dit qu'elle est allée voir un avocat près à nous aider. Elle veut qu'on se rejoigne tous au parc.

— On ne peut pas dormir cinq minutes ? Se plaint-il.

— Non lève-toi. Dis-je en essayant de le porter, allez lève-toi, t'es lourd...

Il ronchonne mais se lève quand même, malgré lui. Je me prépare, il saute par la fenêtre malgré que je lui dise qu'il pouvait prendre la porte comme tout le monde. Mais il a fait son têtu. Je le rejoins dans la rue lorsque je sors de chez moi. Il a eu le temps d'allumer le moteur qui gronde déjà. Il démarre direction le parc.

On arrive au parc. Je vois les filles au loin, assise sur un toboggan collées-serrées comme des sardines.

— Pas trop à l'étroit ? Les taquiné-je.

— Un peu, répond Anouck.

— Tous les bancs sont prix, rajoute Joy.

— Elle n'est pas arrivée Ambre ? Demandé-je.

Crash of the Deal//OriginalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant