Je marchais
Je jouais
Avec mes enfants
Sans prendre de gants
Quand Cameron est venu au monde, on a tout de suite compris qu'il n'était pas normal. Qu'il était prisonnier d'une sorte de coquille qui l'empêche de communiquer avec le monde qui l'entoure...
Cours vite, mon fils
Attrape-moi, accroche-toi à moi
Ne pleure pas, ne panique pas
Maman est là pour toi
Pendant un temps, on a pensé que Cameron était sourd. Il n'a jamais vraiment parler, il ne réagissait pas, ne communiquait pas, il était vide.
Kanner, Kanner, es-tu là ?
C'est le monstre hideux sous son lit
Celui qui te prend, comme ça
Celui qui t'emprisonne de ta vie
Tous ses ravissant frères et sœur, eux ils sont normaux. Ils n'ont pas besoin de lourdes prises en charge, de rendez-vous onéreux, d'approches spécifiques pour apprendre à rire et à réclamer des jouets. Mes autres enfants, mes rayons de soleil, qu'avais-je donc fais pour mériter ce fardeau que j'aime tant ?
Mon fils, je t'aime, je t'adore
Pourquoi le monde te blesse ainsi ?
Pourquoi frappe-tu tout et cri
Comme si à tes côtés vivait la mort
Et des fois, ça ne va pas, il n'a pas ce qu'il veut. Il frappe, tape, bat, tout ce qu'il peut, tout ce qu'il trouve sous ses mains. Alors je cours et j'emmène les enfants dans leurs chambres, et mon mari essaie de le maîtriser, Cameron qui devient comme possédé.
Si tu pouvais me parler,
Regarde-moi, qu'est-ce que tu dirais ?
Si tu pouvais communiquer,
Est-ce que tu pourrais m'expliquer ?
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À Fleur de Mots
PoetryCe que vous tenez entre vos main, Ce sont des vers en l'air, Écrit de ma main, Des rimes qui s'aimèrent Dans ce royaume de lettres, Il y a de vos commandes De vos demandes En "Commande de poèmes" il faut les mettrent Je ne tolère point de plagiat, ...