Cette forme ronde au nom ensoleillé
Ces mains glacées qui recherchent un peu de chaleur
Ces petites orbes triste, sombre et romantiques
Cette carcasse pulpeuse et joliment garnie
Et ces traits indélicats qui la parcours parallèlement
Le tout drapé d'un tissu de mensonges qui lui va à merveille
Ces petits ronds, souvenirs infantiles, marchant sur tous terrains
Cet air rêveur et inexpressif, d'un petit trait bordé de rose
Ces serpents de Méduse en colère et éloquent, sombres atouts
Cette pente courbée d'où pourrait sauter Icare
Je me regarde dans le miroir.
Je m'observe, j'ai cessé de me regarder.
Une lueur verte et argenté répand une douce chaleur dans mon cœur dont je m'en aperçois soudain.
Positionné sur l'artère du cœur, assise sur ma main de givre créatrice, elle s'enroule autour
Et me promet un futur d'amour.
Je souris. Donner un beau futur à quelqu'un qui n'en a pas et le plus bel acte qu'elle puisse faire.
Je me regarde dans un miroir quelconque et réalise que personne ne l'a jamais regardé.
Je m'attarde sur le fin découpage des bords, sur sa forme majestueuse, sur les clous qui le maintiennent. Je lui souris et j'essaie de le faire sincèrement.
Lui qui m'a déjà vu mille fois me souris à son tour.
J'aimerais cesser d'un un miroir.
Ce soleil attend quelqu'un d'assez fou pour se brûler les yeux.
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À Fleur de Mots
PoesíaCe que vous tenez entre vos main, Ce sont des vers en l'air, Écrit de ma main, Des rimes qui s'aimèrent Dans ce royaume de lettres, Il y a de vos commandes De vos demandes En "Commande de poèmes" il faut les mettrent Je ne tolère point de plagiat, ...
