Chapitre 2

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Je suis dans mon bureau en train de regarder le relevé bancaire d'un client et ce dernier ne pense pas au seuil de son compte. Je vais devoir demander à un collègue de lui faire part de cela. Je jette un coup d'œil sur l'horloge, il est déjà dix huit heures six. Je n'ai pas vue l'heure passée et je pense qu'il ne reste plus grand monde ici. Sans oublier que nous sommes vendredi.

Je décide de ramasser mes affaires et de quitter les lieux à mon tour. Je vais ensuite vers l'ascenseur et je me retrouve dans le hall. Avant de passer les portes je passe de bref salutations à Tony, l'un des vigiles de la banque. Une fois que je me retrouve à l'extérieur de la bâtisse,  je prends une grande inspiration et me dirige vers ma voiture.

Je m'engouffre dans l'habitacle et démarre la voiture. Je mets la radio en marche et prends la direction de chez-moi, j'y serai dans une vingtaine de minutes. Je pousse un long soupir en sachant que je serai de nouveau seul ce soir.

Je n'arrive pas à croire qu'aujourd'hui je n'ai toujours pas de soumise, je regrette un peu l'époque où Armaria était ma soumise. Elle au-moins faisait de son mieux pour me satisfaire contrairement à tous ceux que je rencontre qui n'hésitent pas à prendre leur jambes à leur cou lorsque la séance devient un peu intense. Je me demande pourquoi il a fallu qu'elle retourne chez elle et que cela mette fin à notre contrat. Près de deux ans à ses côtés et cela était magnifique.


Avec cette jeune africaine, j'avais déjà une routine. Et devoir tout recommencer à zéro devient pénible, je commence à me dire qu'il faudrait mieux que je ne poursuive plus de recherche. Mais ne pas avoir de soumise modifié mes projets.

Alors que je me perdais dans mes pensées, la sonnerie de mon téléphone m'arrache à ses dernières. Je regarde le tableau de bord qui est connecté à mon téléphone. Je réponds directement à l'appel.

Conversation téléphonique :

— Allô !

— Bonsoir Av, comment vas-tu ?

— Je vais bien merci et toi Evane ?

— Ça va bien merci, en fait je t'appelle pour te demander de passer au club s'il te plaît.

Je regarde ma montre, j'ai et je réalise que je n'ai rien de prévu, de plus je ne suis pas très loin.

— Ok, j'arrive dans dix minutes.

— Super, je t'attends à très bientôt.

Il raccroche et je soupire. Je prends la direction du club et j'y suis en une dizaine de minutes comme prévu. Je passe les vigiles qui gardent l'entrée, ces derniers me saluent respectablement. Après avoir descendu quelques marches, j'arrive en plein cœur du salon « Pompadour » qui, avec le bar et les canapés, est l’espace de convivialité.

J'aime énormément ce lieu que je possède, je salue notre cher barmaid. Et je me dirige vers le bureau de Evane, le gérant des lieux. En ouvrant la porte du bureau, je trouve ce dernier en train de donner une fessée à sa soumise. Assis dans le fauteuil, elle sur ses genoux les fesses à l'air. La jeune femme pousse des cris en comptant les coups. Je décide de me racler la gorge vu qu'il n'ont pas remarqué ma présence.

— Oh Avrat tu es déjà là ? Demande-t-il en arrêtant ses coups sur la peau de couleur métissé de la jeune femme.

— On dirait bien, peut-être que je dérange? Dis-je en les regardant.

— Non ne t'inquiètes pas, fit-il en baissant la jupe de sa soumise et en l'ordonnant de se relever.

— Très bien, dis-je en. Me dirigeant vers l'un des fauteuils de libre.

MAÎTRE  " Je vous appartiens maître"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant