8. Seuls dans sa maison

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7 décembre. Seuls dans sa maison

Pdv de Noah.

J'arrive chez Axel avant lui.

En le remarquant je vois que son pas est assez irrégulier.

Comme s'il avait bu de l'alcool.

Il n'a pas vraiment l'air bien.

Les habitudes avant tout : je lui fais un câlin pour lui dire bonjour.

Vu son état, je décide de lui cuisiner un bouillon.

La chaleur du liquide fera du bien à son système immunitaire.

Alors que je lui sert son bouillon, je commence à lui parler de mon nouveau centre d'intérêt.

Je parle tellement que je sors de la réalité. Je quitte le monde matériel. Je m'enfonce dans mes propres pensées.

Et je n'entends pas l'être que j'aime qui tente de m'avertir de son état qui se détériore.

Axel s'effondre devant moi.

Il entraine sa chaise dans son écroulement, la chaise glisse. Axel se cogne. Enfin, ce n'est pas le bon mot : il se fracasse le crâne contre le carrelage.

Le sang commence à se répandre sur le sol.

Je ne sais pas quoi faire, comment agir.

Je suis tétanisé.

Cependant je vois que Axel est encore conscient.

- Axel !

Il ne répond pas.

- Axel je t'en supplie répond moi !

Ses yeux sont ouverts mais j'ai peur qu'il s'évanouisse.

- Reste avec moi Ax ! ça va aller !

Je commence à lui passer mon bras sous sa blessure à la tête.

- T'inquiète pas Axel ça va aller ! Il suffit que tu restes avec moi !

Je passe mon deuxième bras sous ses jambes. Et commence à le porter.

- Je t'emmène sur ton lit.

Je continues de lui parler pour qu'il ne s'évanouisse pas.

Le pose sur son lit en prenant bien soin de ne pas toucher sa blessure avec son oreiller. Une fois que je suis sûr qu'il ne tombera pas, je cours à la salle de bain chercher des compresses et du désinfectant.

Il s'est ouvert le crâne et je dois à tout prix la lui nettoyer afin d'éliminer les particules de poussières et autres qui aurait pu se loger dans la blessure et ainsi, provoquer une infection.

Mes mouvements sont rapides et déterminés.

Je cherche à un rythme effréné.

Axel est seul dans la chambre et je l'entends parler seul. Je pense qu'il a des hallucinations.

Mais à ce stade là je n'en suis pas sûr.

Je trouve enfin les compresses, avec le désinfectant qui est rangé juste à coté de lui.

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Un hurlement terrible se fait entendre.

Compresses et désinfectant à la main, je me rue vers la chambre.

Et c'est avec effroi que je découvre Axel, remplis de sueur, hyperventilant, hurlant, se débattant seul dans son lit.

- NE ME TOUCHEZ PAS NON !

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