Izumi [KatsuDeku] [Omegaverse]

38. Irrésistible

Pdv Katsuki

Ce matin, nous sommes allés à l'hôpital pour une visite de contrôle et pour retirer les points de suture. Il était temps, parce que Izuku semblait encore être en mode "infirmière", certainement alimenté par le fait de changer mon pansement tous les jours, mais moi, mon corps commençait à me dire "c'est bon, tu es en forme"...

Ce midi, nous avons invité Ochaco et Hanta au restaurant, pour les remercier et surtout pour faire connaissance avec ce gars que j'avais seulement croisé quelques fois. Il est vraiment très sympa, je regrette de ne pas avoir cherché à lui parler lorsque nous étions à la même soirée.

Nous avons surtout discuté de ce qu'il s'est passé, puisque évidemment, Ochaco s'était gardé de tout raconter sans notre accord et préférait de loin que nous le fassions nous-mêmes lors d'une occasion comme celle-ci. 

C'est rassurant de voir que ses réactions sont sensiblement identiques à celles de ma meilleure amie en écoutant nos mésaventures, je comprends que Izuku ait voulu qu'on se rencontre.

Du coup, c'est officiel, Hanta entre dans le cercle de nos amis. Pour mon anniversaire, j'ai prévu de n'inviter qu'Eiji, Denki et Tama, mais pour celui de mon Oméga, pour lequel j'ai prévu de réunir tous nos amis et nos familles, je lui ai proposé de se joindre à nous.

J'ai passé un très bon moment avec eux. Cependant, je suis plus que ravi d'être enfin rentré chez nous, parce que là, j'arrive à ma limite. 

Tel un drogué en manque, je ne laisse pas le temps à Izuku de faire un pas à l'intérieur.

🍋 Je me plaque dans son dos et lui enserre la taille, remontant sous son haut en caresses avides de sentir le grain si délicat de sa peau. 

Il renverse la tête en arrière en soupirant. Ses phéromones se sont sucrées aussi vite que les miennes, ce qui confirme encore une fois que nous sommes sans cesse en phase l'un avec l'autre.

Cette sensation d'en être envahi, si insupportable qu'il est impossible de ne pas y succomber, m'avait manqué. Sa respiration haletante, son regard suppliant, son corps qui tressaute et frémit, ou encore les petits frissons qui recouvrent son épiderme, j'en ai été privé bien trop longtemps.

Il se retourne et m'offre un baiser enflammé qui traduit l'urgence qu'il ressent lui aussi. À mesure que nous progressons vers la chambre, nos vêtements tombent au sol. Il s'allonge en m'entraînant avec lui. 

Mes mains retracent chaque courbe qu'elles connaissent pourtant par cœur, comme pour en reprendre possession.

Mes doigts viennent jouer en lui, ce qui le fait directement monter dans les aigus à travers notre échange de plus en plus passionné. 

Je peine à me contenir pour ne pas l'écraser sous le poids de mon désir lorsque j'entre avec le peu de délicatesse dont je suis capable à cet instant.

Le temps qu'il s'habitue, je quitte sa bouche et commence à parsemer l'ovale de son visage de touches humides, avant de descendre dans son cou. 

J'amorce quelques ondulations langoureuses qui deviennent rapidement plus vigoureuses.

Perdu dans les limbes d'un plaisir qui m'a semblé m'être interdit durant une éternité, je m'aperçois presque trop tard que je suis sur le point de planter mes dents dans sa chair.