Recueil d'OS !

2 ~ Juste une lettre ~ [Jerza]

Les 4 OS suivants (« Juste une lettre » ; « Ma lettre de testament que je te dédie » ; « Un temps regretté » et « Vengeance méritée... Ou pas ? ») Forment une histoire à elles 4 ! Elles peuvent être lues séparément, mais c'est plus agréable de lire les 4 en se disant que ce sont 4 chapitres de la même série =)
En espérant que vous m'ayez comprise =)

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Erza, où es-tu ? Cela fait des années que je te cherche de partout dans Fiore... Je t'ai cherché partout, sauf dans le château de Zeleph... Peut-être que tu y seras ? Je te sauverai, Erza ! C'est promis ! Parole de Fernandes !

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Bon, je suis dans le château de Zeleph... Je pense que, si elle est prisonnière, elle doit être dans euh... Les cachots, non ?Je descendais donc des multitudes d'escaliers pour enfin arriver devant une série de cellules. Je marchais, j'observais, il n'y avait personne...
Alors que j'allais abandonner, j'aperçu des cheveux écarlates... Ça ne pouvait être qu'elle ! Je m'approchais de la cellule, et ses cheveux rouges cachaient son visage, elle avait l'air en mauvais état : du sang teintait son corps de déesse... Elle était attachée au mur par les poignets et les chevilles, et ne supportait plus le poids de sa tête. Je chuchotais :
« Erza ! Erza ! C'est Jellal ! C'est moi ! Je suis venu te chercher ! Tu es contente hein ? »
Sans réponse... Elle doit dormir ! Avec un puissant coup de poing associé à la magie astrale, je défonçais la porte ! Arrivé devant elle, je soulevais son joli visage que j'avais hâte de revoir ! Elle était en armure hakama, du moins ce qu'il en restait ! Et donc, oui, je relevais son visage et enlevais les mèches qui le cachaient. Ses yeux étaient clos, son visage semblait porter une expression douloureuse... Elle doit être endormie, reste calme, Jellal ! Je caressais sa joue avec douceur et m'approchais de son oreille :
« Erza... C'est moi, Jellal... Ma Erza... Réveille-toi, Erza... S'il te plait... »
Je commençais à paniquer, et lui parlais de nouveau :
« Erza, c'est Jellal ! Il faut que tu te réveilles ! On va sortir de là, d'accord ? »
Toujours sans réponses... J'observais alors son corps de plus près : des lambeaux de peaux avaient été arrachés, elle avait reçu des coups de couteau dans le ventre, elle avait été lacérée et brûlée... Pauvre Erza... Tu as dû souffrir...
J'aperçu alors une blessure béante au niveau de sa poitrine... Son... C'était son cœur ! Il avait été... Transpercé... Je collais mon oreille à cette blessure et posais mon index et mon majeur sur son cou... Aucun signe de respiration... Aucun battement... Erza... Tu... Non ! Je ne peux pas le croire... Tu n'es pas morte, si ? Je me suis mis à trembler de tout mon corps et je me suis laissé retomber sur le sol... Je pris ma tête dans mes mains et je commençais à pleurer... Je ne suis pas arrivé à temps... Pardonne-moi Erza... Je suis pitoyable... Au bout de quelques minutes, j'ai enfin réussi à me lever, et je l'observais de nouveau... J'aperçu alors une lettre, au dessus de sa tête. Cette lettre était froissée mouillée, avec de nombreuses tâches de sang. Je la pris et commençais à lire :

Hey, c'est moi, Erza Scarlett... Oui, c'est bien moi... Je sais que c'est toi, qui liras la lettre... Ecoute, je suis prisonnière depuis des années, ici, pour toi... Zeleph veut te trouver, mais je ne laisserai pas faire... Je vais mourir dans exactement six jours, d'après ce qu'il m'a dit... Et si tu lis cette lettre, cela voudra dire que j'aurai survécu à ses plus pires tortures... Si tu ne la retrouves pas, c'est que je suis morte avant de l'avoir finie... J'écris une partie de la lettre par jour, après mes tortures journalières... Aujourd'hui, il m'a brûlé le corps... Je t'avoue que j'ai souffert... Vraiment... Mais, j'ai repensé à toi, à ta bonne humeur, à ton courage, à ton sourire... Et c'est ce qui m'a fait tenir... Tu... Tu me manques...
J

Elle... Elle ne doit pas parler à moi... Et... Prisonnière par Zeleph... Pour quelqu'un... Qui ? Erza, tu as survécu... Tu es forte... Je continuais :

J... Tu dois te demander pourquoi j'écris à toi, et pas à ma famille... Bon, je n'ai plus de famille mais... Mais... Depuis que nous sommes petits, j'ai l'impression que m'attires comme du miel attirerait des abeilles... Je... Je crois que... Que tu me plais... Je... Je t'aime... Tu ne peux pas savoir à quel point... Tu ne peux vraiment pas le savoir, J...Aujourd'hui, il m'a entaillée le corps... C'était douloureux... Mais je pense toujours à toi...
JE

Quel monstre ! Lui faire du mal comme ça ! Il va me le payer ! Et... Elle aime quelqu'un ? Je baissais les yeux, tristes, mais continuais à lire :