Chapitre 1 - Un nouveau monde

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- Task Force 473 - Porte-Avions Charles de Gaulle, Mer inconnue -

La Task Force 473, une force navale internationale constituée du Porte Avions Charles de Gaulle, de Frégates de Défenses anti-aérienne française, américaines, et portugaises, de SNA français et anglais ainsi que de destroyers australiens et danois.

Elle a été reconstituée en 2025 suite aux menaces iraniennes et dans le Moyen-Orient... ( Tout les événements précédents la téléportation des nations seront racontés dans une autre histoire à venir )

L'atmosphère à bord du porte-avions Charles de Gaulle était chargée de tension et de confusion. L'amiral Hallier rassembla ses officiers dans la salle de briefing, cherchant à obtenir des réponses à cette situation énigmatique.

"Amiral... Nous avons perdu le contact avec le QG de Paris... Londres et Washington D.C... Que faisons-nous ?", demanda un marin, l'air inquiet.

"Hm... Arrêtons la Force Navale... Nous devrions être près des côtes israéliennes... Alors pourquoi n'y a-t-il pas de signe de Tel Aviv ?", se questionna l'amiral Hallier, les sourcils froncés. "Qu'en est-il des navires alliés ?"

"Les destroyers américains et anglais nous suivent toujours, de même que les frégates portugaises et australiennes...", répondit un autre officier.

"C'est bon à savoir... Nos GPS ne fonctionnent plus du tout... Pareil pour les boussoles... On va arrêter la Force Navale pour l'instant...", décida l'amiral d'un ton grave.

Doucement, les navires de la TF473 ralentirent et s'arrêtèrent, créant une atmosphère anormalement calme au milieu de l'océan. Les marins échangeaient des regards perplexes, se demandant ce qui se passait.

Le capitaine Puera exprima la frustration générale qui régnait à bord : "Qu'est-ce que c'est que ce merdier ?"

"Nous l'ignorons...", répondit l'amiral d'une voix chargée d'inquiétude. "Mais nous devons rester vigilants et prêts à agir lorsque nous en saurons plus."

Soudain, un éclair aveuglant illumina le ciel, plongeant le porte-avions dans une lumière éblouissante pendant quelques instants. Lorsque la lumière se dissipa, une étrange sensation flotta dans l'air, comme si le temps lui-même avait été perturbé.

- Royaume de Silista, Comté de Formal, Kazika -

Le soleil baignait la ville de Kazika, capitale du Comté de Formal, l'un des 20 comtés qui composent le Royaume de Silista. Ses rayons révélaient les rues pavées et les bâtiments en pierre de la cité fortifiée, témoins d'un héritage riche et d'un exploit humain remarquable.

Le Comte, Sir Adalhelm de Formal, était un homme respecté dans ces terres, aimé de ses sujets. Alors que la journée semblait prometteuse, quelque chose attira son attention.

"Par tous les dieux... Alexrod ! Venez voir !", s'exclama-t-il.

Alexrod, conseiller proche du Comte et son fidèle ami, se tourna vers la mer et observa plusieurs silhouettes grises qui brillaient sous les rayons du soleil.

Le vent apportait avec lui une sensation d'excitation et de curiosité. Le Comte et son conseiller restèrent là, captivés par la scène mystérieuse qui se déroulait devant eux. Les murmures des citoyens s'élevaient dans la ville, suggérant que d'autres avaient également remarqué ces étranges apparitions.

Les figures grises, toutes brillantes, semblaient flotter à la surface de l'eau, leur présence énigmatique défiant toute explication rationnelle. Le Comte et Alexrod échangèrent un regard, partageant à la fois l'émerveillement et l'inquiétude face à cette découverte énigmatique.

"Que peuvent bien être ces créatures ?" murmura Alexrod, cherchant des réponses dans le regard du Comte.

"Je l'ignore, mon ami, mais nous devons enquêter. Quelque chose d'exceptionnel se prépare dans notre paisible Comté de Formal", répondit le Comte, son regard déterminé.

- France, Paris, Palais de l'Élysée -

"Monsieur le Président, nous avons réussi à rétablir la communication avec la Belgique, le Luxembourg et l'Italie... Nous sommes en train de contacter nos homologues espagnols, suisses et allemands", annonça le conseiller du Président français, son visage empreint de soulagement.

"Ça me rassure... Enfin une bonne nouvelle", répondit Henri Belfort, le président français. Il se tourna vers ses homologues, John Filder et William Ruster, avec un sourire réconfortant. "Messieurs Filder, Ruster, voulez-vous goûter à mon petit Bordeaux de 1978 ? Vous allez l'adorer, et cela nous aidera à nous détendre un peu..."

Un léger éclat d'espoir brilla dans les yeux des conseillers présents dans la pièce, alors que l'idée d'un moment de convivialité dans l'adversité les réconfortait. Les pensées de chacun se tournèrent vers la possibilité de rétablir les liens avec d'autres pays, et l'espoir d'un avenir meilleur commença à émerger, même si l'incertitude persistait.

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