Eden la femme capable

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Père _ tu croyais que tu étais l'unique femme de mon cœur ? Détrompe toi ma chère. Elles m'ont donné ce que tu ne m'as jamais donné . Si tu n'es pas contente, la porte est grandement ouverte. Tu es libre! déclara-t-il

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Salut, je m'appelle Eden.

Je vais vous raconter mon histoire d'amour .une histoire un peu compliqué à cause de certains événements malheureux.

Je suis né en Afrique, dans une famille chrétienne.
Je suis enfant unique. Enfin... Jusqu'à ce que je découvres que j'avais des frères et une sœur.
Je suis la fille unique de mère et le dixième enfants de mon père dans une fratrie de quinze enfants dont treize garçons et deux filles.

J'ai découvert que j'avais des frères le jour de mon cinquième anniversaire. je ne penses pas que j'ai besoin de vous faire un dessin pour vous dire et vous démontrer à quel point j'étais sous le choc et que mon anniversaire a été gâcher par cette dernière.

Le jour-j, au lieu d'être réveiller par les chants d'anniversaire en mon honneur, j'ai été réveillé par les pleures de ma mère suppliant quelqu'un . Inquiète, je suis allé voir ce qui se passait...
C'était mon père.
Pour seulement quelques secondes, j'ai considérée sa venue comme un rêve qui devenait  réalité, jusqu'à ce que j'ai eu à comprendre ce qui se passait réellement .

Mon père était accompagné des ses sept maitresses qui chantait des chants de victoire. Une victoire contre l'amour de ma mère sûrement dont le trophée est celui que j'appelle affectueusement «papa».
Ma mère le suppliait de ne pas faire cela mais lui n'en avait rien à faire.

Ma mère était dévastée. Mais étant une femme soumise, elle préféra rester silencieuse.

Père _ tu croyais que tu étais l'unique femme de mon cœur ? Détrompe toi ma chère. Elles m'ont donné ce que tu ne m'as jamais donné . Si tu n'es pas contente, la porte est grandement ouverte. Tu es libre!

Tous les soirs, les femmes de mon père avaient pour habitude de faire une sorte de concours de danse pour avoir le privilège de passer la nuit avec le trophée .

J'étais entrain de jouer pendant que ma mère cuisinait tout en espérant reconquérir le coeur de mon père. Je trouvais cela stupide mais je ne pouvais pas le dire. Elle répétait toujours.
Une femme doit être soumise à son mari.elle doit le considérer comme son roi . Il peut faire des erreurs mais toi, non. Tu comprendras quand toi ton tour viendra.
Moi _ si c'est comme ça je préfère rester seule.je suis humaines comme lui.
Mais elle riait toujours. Elle se disait que ce n'est que mon esprit d'enfants qui me fait dire ça.alors que j'étais vraiment sérieuse.je trouvais ça totalement injuste et stupide.je ne voulais pas me conformer à la coutume.

Les femmes de mon père devait faire un repas chacune et le lui présenter afin d'avoir le privilège de dîner avec sa majesté.
Le soir venu, ma mère et les autres femmes de mon père l'entouraient et nous, les enfants, attendions de le verdict pour enfin manger. Les mères étaient dans un stress indescriptible. Quand mon père décidait, les femmes perdantes devaient aller manger dehors avec leur enfants.

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Quelques jours plus tard, rien ne changeait.
Les femmes de mon père se battaient toujours pour avoir mon père et ma mère n'était jamais choisit. Elle perdait espoir et cela lui brisait le cœur. Elle aimait profondément mon père mais celui-ci ne faisait pas attention à elle, la maltraiter et se comporter d'une façon vulgaire avec elle quand il le voulait. Et ma mère se taisait toujours.

J'avais pour habitude de m'isoler derrière la maison avec une poupée que m'avait fait ma mère. Mais ce jour là, elle avait disparu. Quand j'eus l'idée d'aller voir derrière si elle était là... J'ai remarqué une fille avec ma poupée sur ces bras, la caressant. Elle était sur la balançoire et chantait une chanson traditionnelle. En colère et intrigué, j'avançais et lui arracha ma poupée.
Moi _ hé, qui es tu!? Et qui t'as permis de prendre mon enfant ?
?? _ c'est Lauryn ta sœur.                     Moi _ quoi ? Je n'ai que des frères.
Lauryn _   oui oui je peux comprendre avec toutes cette population à la maison.
Moi _ oui tu as raison ( riant tout en gêné)
On a commencé à devenir des bons amies. Pour une fois j'ai une amie et une sœur. J'étais tellement ébloui par elle.
Lauryn était plus âgée que moi de cinq ans. Alors, pour moi elle avait toujours raison. C'était elle la plus intelligente, belle. Mais malheureusement elle profitait de ça pour me faire punir à sa place. J'étais capable de tout faire pour qu'elle m'aime.
Nous étions toujours ensemble jusqu'à ce que j'ai enfin fêté mon douzième anniversaire. Je m'étais rendu compte de certaines magouilles et cela ne lui plaisait pas.alors on s'était beaucoup disputé mais pas longtemps. Elle restait la soeur que je n'ai jamais eu .

Un jour, pendant que faisait la lessive, ma mère fût prise de vertiges et s'évanouit. Elle tomba dans l'eau mais heureusement un de mes frères était là et a pu l'aider. Il m'appela en urgence et on alla appeler le docteur du village.
On dit à mon père de bien s'occuper d'elle, de la laisser se reposer et mon père accepta . Il fut preuve d'humanité pour une fois. Je penses que moi et ma mère n'avons jamais été aussi contente qu'elle soit malade. Au moins elle pouvait se reposer et dormir jusqu'au matin si elle le voulait. Mon père, pour prendre soin d'elle dit à la mère de Lauryn et Lauryn elle même, de prendre soin de nous. Elle était très en colère contre moi. Mais moi je m'occupais d'abord de ma mère.

Mais bien-sûr, mon père n'était pas devenu en un claquement de doigts gentil, au contraire, il le faisait parce que malgré qu'il n'y avait pas d'égalité des sexe, mais un homme qui a une femme malheureuse n'était pas digne d'être appelé homme . Malgré tout ce qu'il a fait, ma mère restait la femme qu'il aimait. Mais ma mère a eu un seul enfant et malheureusement pour lui c'était une fille. Et elle ne pouvait plus avoir d'enfant après ça. Dans mon village, avoir un fils c'est une victoire et avoir une fille une erreur de la nature. C'est à partir de là que mon père s'est transformé. Comme si c'était notre faute.

À suivre...