Je ne suis pas malade!

viol consenti

J’avais du mal à me confier à mes parents. Il faut dire que j’avais eu un très gros choc chez ma grand-mère. Alors qu’on parler de la gay pride aux infos, ma grand-mère sortit la pire des punchlines de toute ma vie. Et voir mes parents ne rien dire devant « les homos sont pires que des animaux car même eux savaient avec qui se reproduire » ne me donner pas du tout envie de leurs parlaient de mes problèmes.

Je n’ai jamais eu une très grande confiance en moi et c’est vrai qu’avec mes expériences amoureuse et sociales cette confiance avait beaucoup de mal à rester. Je manquais cruellement d’amour et quand j’avais un petit ami je m’accrochais à lui comme une moule à son rocher.

C’était bête et stupide et à la moindre dispute je me renfermais dans une coquille. Comme un chat voulant se cachait dans un trou de souris. Et je suivais les conseils qu’ils me donnaient pour éviter les disputes et pour que la personne que j’aime soit heureuse et épanoui. Même si je devais être à cent lieu de moi.

Je ne désirais que ça au fond, rendre heureux et épanoui une personne comme j’aurais aimé l’être. Car au fond c’est de ça que je souffrais le plus. (Merci les romans d’amour et les Disney !)

J’écoutais les conseils des amis, j’écoutais leurs conversations sur l’amour et les couples et j’observais beaucoup. J’observais énormément le monde qui m’entourais. Et la plupart du temps, dans ce que je pouvais observer, c’est que si ton partenaire était frustré … Il allait chercher ailleurs ce que tu ne savais pas lui apporter.

J’ai tenté le plus de fois les excuses bidon. Par fatigue, par flemme, par manque d’envie ou pour pure vérité. Je pense que ça à du arriver à tout le monde de sortir les excuses anti-sexes qu’il existe. Et la liste est longue !

- J’ai mal au ventre
- J’ai mal à la tête
- Je suis fatigué
- Non pas ce soir je dois … (y aller, je me lève tôt…)
Puis il y a aussi le « Faux » sommeil profond dont les caresses, les baisers et tout autre chose ne te réveil pas du tout. (Et pourtant je pense que pour certaines personnes primitives, si c’est excitant il pourrait baiser ton cadavre pendant que ton âme est en compagnie de Morphée ! (Il faut dire que les plus déranger le fond à de véritable cadavres)

Mais quand j’en venais à bout de mon stock d’excuses alors je n’avais pas tellement le choix. Parce qu’avoir une personne qui te tourne le dos dans un lit ou te boude toute la nuit et cherche une excuse pour se prendre la tête le lent demain comme un mal baisé, voir qui se met à parler sur son téléphone avec tu-ne-sais-qui. Ça fait mal au cœur.

Alors oui, vous allez dire, ce n’est pas ça l’amour, ce n’est pas le véritable amour. Mais moi je l’aimais. Comme une connasse certes ! … Mais je l’aimais et je n’avais pas envie qu’il parte pour une autre. Parce que l’amour fait aussi mal qu’il rend heureux. Déchire, brule autant de joie que de tristesse. Et te clou au sol autant qu’il t’envoie au ciel.

Alors dans un dernier recourt j’essayais de me motiver mentalement. « Aller laisse toi faire, au final tu éprouveras aussi du plaisir. » Enfin cette motivation ne marchait pas à tous les coups à vrai dire et comme pour tout problème dans ma vie, mon imagination était la meilleure échappatoire au situation difficile.

Mais là, ça aller encore. Je pense que le pire à vivre était une rupture. Je me sentais alors extrêmement sal. Comme si les mensonges d’amour éternel qu’on m’avait promis glissait comme de la merde sur mon corps nu. Je sais aujourd’hui que c’est lier au fait que je ne m’aimais pas et que ces personnes ne m’aidaient pas à me sentir mieux.

Parce que pour me sentir mieux, pour éviter de me sentir sal, pour éviter de devoir dire oui par peur de perdre quelqu’un. Il fallait tout d’abord que je comprenne tout ça et que je comprenne vraiment qui j’étais.