Chapitre 1

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La princesse dauphine s'était réveillée d'une humeur massacrante. Elle avait fait un de ces rêves idiots où les femmes étaient mariées très jeunes à des hommes très vieux et très laids sans leur consentement, comme du temps de son arrière-arrière-grand-mère. Ces histoires là étaient révolues. De son temps à elle, seul le sang noble pouvait avoir un éventuel pouvoir de supériorité. Son sang à elle, notamment.

Aussi, sans vraiment savoir si la raison de ses actes étaient due à sa mauvaise humeur ou afin de rétablir à elle-même sa supériorité, elle sonna sa servante. Le temps que cette dernière arrive, la princesse dauphine releva lentement son édredon en peau d'ours, lissa sa chemise de nuit rose lavande en se levant puis jeta un coup d'œil dans le miroir. Ses grands yeux bleus manquaient de leur maquillage quotidien, tout comme ses lèvres rosées. Ses cheveux blonds étaient sagement tressés, afin qu'ils bouclent lorsqu'elle les déféraient pour commencer sa journée à la cour. Une coiffure soignée qui tranchait nettement avec toutes les idées malsaines qui emplissaient son petit cerveau supérieur.

Lorsque la servante entra, après deux petits coups frappés sur le lourd bois de la porte, elle comprit au regard que sa maîtresse lui adressa qu'elle n'avait pas été appelée pour lui porter son petit déjeuner. Un imperceptible frisson parcourut son corps et elle baissa les yeux, attendant les ordres. La princesse dauphine s'amusa à la faire attendre en la détaillant. Elle portait une longue robe marron recouverte d'un tablier blanc qui enserrait la taille. Ses cheveux roux étaient retenus en un chignon dans sa nuque et un tissu blanc protégeait le haut de son crâne.

La princesse dauphine souriait de plus en plus. Elle s'approcha de sa servante et d'un coup, lui claqua la fesse droite, ce qu'il la fit sursauter.

- Tu sais pourquoi tu es là n'est-ce pas ?

- Oui Madame, répondit la rousse en se forçant à prendre une voix assurée.

- Alors qu'est-ce tu attends ? la cingla l'autre d'un ton tranchant. Va à ta place !

Gardant le regard rivé sur le sol, la domestique obéit ; elle se dirigea vers ce qui était « sa place ». Il s'agissait d'un large tapis dédié aux jeux malsains de sa maîtresse. Sur ce tapis, il n'y avait que trois objets : un grand et luxueux fauteuil, un large mais fin coussin posé à même le sol, et une grande malle en bois. La malle des horreurs. La malle des plaisirs, pour d'autres.

- Déshabille-toi, ordonna la princesse d'une voix sèche, bien que très impatiente que ses fantasmes se réalisent.

N'ayant d'autres possibilités que d'obéir, la servante s'exécuta puis attendit à quatre pattes et entièrement nue que les ordres, les insultes, ou les coups se mettent à pleuvoir. Sans prononcer le moindre mot, sa maîtresse retira à son tour sa chemise de nuit tout en fixant le corps d'un blanc laiteux de ce qu'elle considérait comme étant sa propriété.

- Tu as de la chance de travailler là tu sais, susurra-t-elle. À mes côtés. Cela te permet de vivre ici au palais. De manger correctement. Et de garder ta peau bien blanche car tu n'as pas à sortir affronter le soleil.

La rousse ne répondit pas, et s'efforça de garder le visage le plus bas possible. La blonde s'approcha de la malle et en sortit un double gode ceinture, d'un rose fuchsia. La partie interne était recourbée et de taille moyenne tandis que la partie externe semblait nettement plus épaisse.

- Tu devrais me remercier, continua-t-elle.

Malheureusement, elle n'obtint pas de réponse, et cela l'affecta beaucoup.

- REMERCIE-MOI, PETITE PÉTASSE ! hurla-t-elle.

La domestique en trembla de peur, mais lâcha tout de même :

- Je m'excuse Madame. Je ne savais pas que vous attendiez une réponse. Merci beaucoup de faire de moi votre humble serviteur. Je vous en suis infiniment reconnaissante.

C'était l'un des mensonges les plus gros qu'elle avait dû dire de sa vie. Cependant, la princesse ne le perçut pas et un sourire fleurit à nouveau sur son visage. Elle sentit ses lèvres s'écarter, et pas seulement celles de son visage. De la cyprine commençait à émerger de son vagin. Enchantée par le compliment que venait de lui faire son esclave, elle lui caressa les cheveux, descendit le long de son dos sur lequel elle appuya afin de la faire cambrer puis lui donna une petite claque sur ses fesses nues et blanches. Le petit cri qui sortit de la bouche de sa servante termina de la faire mouiller.

Elle s'inséra la partie interne du double gode dans ses parties intimes et poussa un soupire d'aise en sentant le bout recourbé frotter ses parois. Elle ajusta l'outil tel un harnais et resserra les petites ceintures autour de sa taille et ses cuisses afin de ne pas avoir à le tenir avec ses mains et s'amusa de ce pénis artificiel rose que son bassin semblait brandir. Elle se mit alors à genoux derrière la rousse, ses membres reposant sur le coussin afin de ne pas avoir mal aux genoux plus tard, et observa ce que l'on appelait le puis d'amour de sa domestique. Même en écartant franchement ses fesses, il semblait merveilleusement étroit, mais bien sec. Elle cracha directement dessus et prenant dans sa main le membre en plastique, s'en servit pour enduire la zone. Elle savait cela totalement inutile en réalité, car asséchant les pores, mais cela rendait mieux, visuellement. Ainsi, on aurait presque dit que la jeune femme mouillait, elle aussi.

De toute façon, cela n'avait pas d'importance. La princesse dauphine semblait mouiller pour deux, c'était le plus important. Alors, elle entra.

Le membre rose força les défenses de la pauvre servante sans prendre le temps de travailler en douceur. Cela ne changea pas beaucoup de sensation à la blonde, qui avait déjà sa partie du gode enfoncée en elle depuis plusieurs minutes déjà, si ce n'est qu'elle sentait l'objet un peu plus appuyé au fond d'elle, comme si il voulait la pénétrer davantage. N'ayant pas ce besoin d'accoutumance, elle n'attendit guère longtemps pour commencer à donner de francs coups de reins. Un petit cri de surprise échappa de la bouche de la servante, ce qui emplit sa maîtresse d'une fureur nouvelle. Animée par ce cri, elle accéléra encore le rythme et ferma les paupières pour mieux percevoir son propre plaisir. 

La servanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant