La servante

Chapitre 2

Soudain, la princesse se retira. Brusquement. Presque sans raison.

Un râle de plaisir lui avait échappé, mais elle n'avait pas atteint son plaisir ultime. Son orgasme. Cependant, elle se sentait partir, et proche de se laisser aller. Mais elle n'était pas prête à laisser exploser sa jouissance. Pas encore.

Elle ne s'était pas encore assez amusée.

Elle fixa le corps blanc de sa servante recouvert de plaques rouges et de petites marques laissées par ses ongles sur son bassin. Sans un mot, elle asséna une violente claque sur ce postérieur offert à elle puis se leva, souriant au gémissement de douleur qu'avait poussé sa domestique. Elle décrocha précautionneusement le double gode de ses cuisses et retira la partie encore enfoncée en elle. Elle inséra cette même partie dans la bouche de sa domestique en exerçant une pression sur sa mâchoire puis vint s'asseoir sur le somptueux fauteuil. D'un claquement de doigts, la rousse la rejoignit à quatre pattes, l'objet de luxure coincé entre ses lèvres dégoûtées. La Princesse dauphine le lui reprit puis écarta bien grand les cuisses.

- Lèche, ordonna-t-elle.

Sa servante retint une mimique de dégoût. Elle avait beau pratiquer cet « exercice » régulièrement, cela la répugnait toujours autant. Elle se força à ne pas faire attendre sa maîtresse, sachant les conséquences que cela pourrait avoir pour elle. Les paupières mi-closes de la blonde papillonnèrent lorsqu'elle sentit cette langue si chaude se glisser entre ses lèvres vaginales et embraser son intimité. Elle avait la chatte en feu. Et cette langue, cette langue parcourait toute la longueur de son sexe gonflé, semblait chercher son chemin entre les différents reliefs de la muqueuse. La pointe entra timidement dans son tunnel et avant qu'elle ne puisse se retirer, la main de la princesse vint appuyer la tête toute entière de sa domestique contre ses parties intimes. La rousse poursuivit consciencieusement sa malencontreuse tâche. Sa bouche embrassait ce sexe rose sans trop pouvoir se retirer, la langue tournant dans son vagin comme si elle voulait atteindre son utérus. De la cyprine coulait sur son menton et son nez tapait contre le clitoris gonflé de sa propriétaire.

Cela dura assez longtemps pour que l'une s'ennuie mais que le plaisir de la deuxième grimpe en flèche. Sentant sa servante perdre en acuité, elle s'imprégna de grossièretés.

- Aller suce salope. Tu n'es faite que pour ça. Nettoie-moi, femme de ménage. Mange ma chatte car c'est ta seule chance d'avoir ce que tu veux et tu le sais. La seule chose que tu saches faire petite pute. Espèce de grosse chiennasse putain je vais te prendre. Oh ouii putain, laisse moi te baiser la gorge, salope !!

Elle exultait. Elle ne s'arrêtait plus et la servante à ses pieds non plus, n'arrêtait pas sa tâche. Elle avait peur de ce que sa maîtresse pouvait lui faire.

Si les pensées de la rousses n'étaient que crainte, application et tentatives d'évasion mentales, celles de la blonde étaient d'un tout autre genre. Elle imaginait comment finir cette séance matinale. Cela l'excitait presque autant que cette femme à quatre pattes en train de lui lécher la chatte. Presque. Aussi, après avoir pressé une dernière fois ce charmant visage contre son intimité, elle lui empoigna le chignon qu'elle tira violemment en arrière. Le cri de douleur qui s'échappa de la gorge de sa domestique lui fit fleurir un sourire carnassier aux lèvres.

- Qui t'a dit que tu pouvais faire du bruit salope ? demanda-t-elle en se levant.

Elle s'empara de nouveau du double gode-ceinture rose fushia et se l'inséra sans mal. Elle ajusta les harnais rapidement afin d'enfourner la seconde partie du membre en plastique encore sale dans la bouche de son esclave. Celle-ci sembla s'étrangler avec l'objet mais tenta de le prendre entre ses lèvres de façon à donner du plaisir à la princesse placée à l'autre bout. Cependant, déjà celle-ci reprenait :

- Ah oui tu veux parler ? Alors je t'en prie, tu pourras crier autant que tu voudras !

Elle se retira de la bouche de la rousse et s'en alla fouiller dans la malle. Elle en sortit tout d'abord des pinces à tétons ainsi qu'un petit poids. Elle installa les deux pinces sur sa pauvre servante, accrocha une chaînette entre à laquelle elle fit pendre le poids. Immédiatement, les seins de la jeune femme se mirent à pendouiller vers le sol et à la tirer affreusement. Une larme s'échappa de l'un de ses yeux, surtout lorsqu'elle constata avec horreur que sa maîtresse n'en avait pas fini avec la malle.

- Oh je t'ai pas dit ?! J'ai acheté un nouveau jouet récemment ! Tu vas voir il est fantastique !!

Son ton ressemblait vraiment à celui d'une petite fille qui venait de recevoir une nouvelle babiole qu'elle adorait déjà. Néanmoins, il ne s'agissait pas d'une babiole pour petite fille. Un sourire victorieux aux lèvres, elle sortit de la malle un petit sex-toy noir et étonnamment lisse et fin. Sans en évoquer davantage, la dauphine retourna poser ses genoux de princesse sur le coussin situé derrière son esclave. Sans aucune gêne, elle lui écarta les fesses et observa un moment ces deux trous qu'elle considérait siens et qu'elle allait bientôt emplir. Tout d'abord, elle alluma le sex-toy noir puis en inséra les premiers centimètres dans l'arrière train de sa servante. Prise au dépourvue, cette dernière produisit un gémissement de douleur et aussitôt, le bâtonnet en elle se mit à vibrer, aussi gémit-elle de plus belle.

- C'est ça la surprise, gloussa la blonde en se trémoussant. Cette merveille réagit au bruit. Alors je t'en prie : crie, pleure, gémit. Ce ne sera que du bonus.

Comme pour souligner ses dires, l'objet n'avait pas cesser de vibrer de toute sa tirade. Animée par sa nouvelle trouvaille, la princesse entra en collision avec sa servante en la pénétrant de son double-gode en lui prenant la taille. Elle se colla à elle, ce qui fit que l'extrémité du sex-toy dépassant de l'anus de sa domestique soit en contact avec son clitoris. Elle en poussa un gémissement de plaisir, ce qui les fit vibrer toutes les deux.

Cette nouvelle sensation la fit demeurer un instant sur place. Les paupières mi-closes, elle profitait de la sensation de cette légère vibration contre son petit bouton et se contentait de faire des cercles de bassin autour de l'objet en gémissant doucement. La servante à quatre pattes devant elle et toujours emplie à l'anus par ce petit objet vibrant et au vagin par le gode ne bougeait pas. La sensation du membre en plastique rose dans sa chatte était très étrange puisque mouvante et agrippant des parois qu'il ne touchait pas d'habitude. Cela changea bien vite lorsque la blonde se remit à la pilonner comme il se devait de l'être, sans délicatesse aucune, l'astiquant comme si elle espérait toucher le fond. Les gémissements de douleur de l'une se mêlèrent bien vite au gémissements de plaisir de l'autre.

La domestique subissait chaque coup de reins et retenait le moindre bruit s'échappant de ses lèvres afin que cet objet de malheur dans son cul ne vibre le moins possible. De plus, ses seins tirés vers le bas par les pinces à tétons et le poids la faisaient atrocement souffrir. La princesse pour sa part se donnait à cœur joie à la prendre avec sauvagerie, savourant les allers-retours dans cette chatte lui appartenant. La sensation du sex-toy noir venant tapoter son clitoris était divine, et davantage lorsqu'il vibrait. Pour amplifier cela, elle vint agripper la chaînette entre les seins de son esclave et la tira vers le bas. La pauvre femme hurla de douleur, ce qui provoqua de très fortes vibrations dans son anus et sur le clitoris de la blonde. Cette dernière sentit alors son plaisir monter en flèche et tira les cheveux de la rousse afin de la faire cambrer. Cela provoqua une nouvelle vibration ainsi qu'un accès à sa chatte bien plus agréable. Si bien qu'après quelques coups de reins bien placés, la princesse dauphine s'écroula à même le sol dans un grand râle de plaisir.

La journée allait pouvoir commencer pour elle, tandis que l'anus de sa servante vibrait encore.