Mon cher violon

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Dans l'ombre d'un jour funeste, mon violon brûlé,
Mon cœur saigne, meurtri, douloureusement troublé.
Mes camarades cruels, d'un geste irresponsable,
Ont consumé mon âme, m'ont laissé vulnérable.

Les cordes jadis chantantes, évanouies en fumée,
Leurs mélodies autrefois, désormais condamnées.
Le feu a dévoré mes rêves et mon espoir,
Mais dans les cendres sombres, je vais renaître ce soir.

Je pleure les accords perdus, les souvenirs détruits,
Mais dans ma tristesse, une lueur se construit.
Car l'adversité forge l'âme, en son cruel étau,
Et je saurai me relever, plus fort, plus haut.

Mon violon réduit en cendres, symbole de ma peine,
Mais je trouverai la force, malgré cette scène.
Je reconstruirai mon monde, sur d'autres notes vibrantes,
Et de ma détermination, naîtra une symphonie éclatante.

Les flammes ont pu ravager mon précieux violon,
Mais jamais elles ne sauraient briser ma passion.
Je prends mon arc, mes doigts frôlent les cordes neuves,
Et ma musique renaît, vivante, intensément belle et neuve.

Dans les larmes de tristesse, je trouverai la guérison,
Et mon violon ressuscitera dans une douce émotion.
Les blessures cicatrisent, les épreuves se dissipent,
Je renais des cendres, ma musique magnifique.

Ainsi, mes camarades, votre acte ne me détruit pas,
Car ma passion, mon talent, jamais ne s'éteindra.
Je m'élèverai avec grâce, dans une mélodie vibrante,
Et mon violon, symbole de résilience, triomphera puissamment.


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