Aruka est une jeune collégienne vivant à Tokyo. Un jour elle se retrouve embarquer dans une embrouille mêlée au Tokyo Manjikai, un gang de voyous. Croyant que c'en ai fini pour elle, un jeune homme nommé Chifuyu Matsuno, chef adjoint de la première...
Où suis-je ? Je ne sais pas. Tout ce que je savais, c'est que je n'étais pas chez moi. D'après ce que ma vue très floutée voyait, j'étais dans un lit entourée d'une couverture noir et blanche. J'entendais la voix de quelqu'un, pas distinctement, mais je réussi quand même à cerner quelques mots. Je finis par me rendormir pour ensuite me faire réveiller par...Chifuyu ?!
Je ne comprenais rien du tout (remarque, en ce moment je ne cerne pas grand chose...) que fait-il ici ? J'entendais qu'il voulait me parler :
-Enfin tu t'es réveiller !! Me cria-t-il en ayant les larmes au yeux. Tu m'as flanqué une belle frousse, tu peux t'en venter !!
-Désolée... Mais on est où au juste ?
-Chez moi pardi ! Je vais te préparer un thé, attend-moi gentillement compris ?
J'acquiesçais d'un hochement de tête et dès qu'il ferma la porte, je me sentis rougir et couverte de honte. Il a du me transporter chez lui parce que j'étais malade. Décidément, il est obligé de s'occuper de moi comme une enfant. Je remarquais aussi que je n'avais plus de fièvre et que je ne voyais plus flou. Je sursauta de bonheur en oubliant que ma migraine, elle, n'était pas partie.
Chifuyu finit par revenir avec deux tasses. Je m'excusa alors sur le faite qu'il est du me porter jusqu'à chez lui :
-Ne t'en fais pas c'est normal, de toute façon, je ne sais même pas où tu habites et je n'allais pas te laisser sur le bord de la route avec cette pluie.
A la fin de sa phrase, je regardais dehors et en effet, il pleuvait toujours. Je me demandais alors comment j'allais faire pour rentrer chez moi. Chifuyu voyait mon regard pleines d'incertitude et me rassura :
-Ne t'en fais pas , j'ai appelé ton frère et il viendra te chercher quand la pluie se sera arrêter.
-D'accord...Merci.
-Mais si l'orage continue, il a donné le feu vert pour que tu dormes chez moi. Si tu veux, hein ? Moi je t'oblige à rien ! Me fit-il remarquer avec les joues rouges.
Je lui fit un doux sourire en le rassurant le plus possible :
-Ne t'en fais pas, ta réaction montre à quel point tu ne prends pas ça à la légère ! Et puis j'ai quand même 16 ans !
Il rougissait encore plus et baissa la tête pour cacher son visage tout timide. Il se leva et alla chercher le matelas qu'il mettait juste à côté de son lit. Je lui demandait pourquoi il ne me mettait pas dans le salon, pour que je ne le dérange pas dans sa chambre. Il répondit qu'il n'y avait pas de place dans son salon pour que je m'y sente bien. Ensuite il allait chercher de quoi manger à la friperie du coin. Je me retrouvais donc seule dans son appartement.
Je commençais à trouver le temps long, je m'assis dans le lit de Chifuyu ou la vue de la fenêtre était absolument magnifique. Je pris une feuille d'imprimante et un crayon trouver sur le bureau du jeune homme et commença à dessiner son chat noir au yeux aussi bleues que ceux de son maître. Lorsque j'avais fini le chat, je me rendis compte qu'il n'y avait pas de fond. Je triturait dans ma tête toutes les idées possibles que je pourrait faire, mais rien ne convenais.
Je commençais à abandonner quand j'entendis une voix m'appeler : c'était Chifuyu qui, avec un sac énorme de nourriture, me faisait des signes de la main. C'est la que je me rendis compte que la nuit était tomber et que le ciel, était sans aucun doute, de la plus belle couleurs que j'ai jamais vu.
J'avais trouvé un fond pour mon dessin, un ciel étoilé munit d'une touche de mélancolie et d'amour.
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