Difficile D'aimer.

<Chapitre 1>

La diablesse, c'est comme ça que les gens me reconnaissaient. Personne ne m'a jamais appelé "Arissa" ou même "Mme Miranda". Non toujours la diablesse. J'étais populaire mais dans le mauvais sens.

Bref, je m'étais couchée à 20h45. Pour quand même être bien réveillé et en forme pour travailler. Mes yeux se soulevèrent d'un coup et je me redressai brusquement. J'avais oublié que ça donner mal à la tête le réveil brutal. Je me levai et je partis en direction de ma salle de bain.

Je pris un doliprane à cause de mon réveil. Et je pris une bombe pour colorer mes cheveux car à cause de mon titre, je ne pouvais pas sortir sans me faire insulter. Mes cheveux étaient d'un blond magnifique. Comme le diser ma défunte mère. Pour bien me cacher je me les teint en un châtain très  très foncé. Je déposai des lentilles de contact noir, alors que mes iris étaient bleus, comme ceux de mon petit frère... Pas le temps de prendre le petit-déjeuner. J'aggripai mon petit sac à main.

J'avais opté pour une tenue simple, jogging et tee-shirt long. Le café n'est pas loin alors je décidai d'y aller à pied. Mauvaise idée. Sur le chemin, je croisai, James Evans. Un mec qui voulaient ma peau depuis bien 14 ans, ma famille avaient tué sa femme et son fils. Je passai à côté de lui quand il me prit sauvagement le bras et m'emporta dans une ruelle sombre et humide. Il me plaqua contre le mur encore plus humide.

- je t'ai enfin retrouvé, après 14 ans, à te chercher sale p#te, me cracha t'il à la gueule.

Sympa, je voulais juste aller travailler.

- lâche moi, James. Tu n'oublies pas que je suis la fille de Marcus et Kate quand même, lui fis-je remarquer.

Juste à son regard, je sentis qu'il avait une extrême envie de me tuer. Il empoigna mes cheveux, je baissais le regard par simple réflexe. Sauf qu'il prit mon cou et le serra très fort que je pouvais voir mon âme partir.

J'vais voir la reine d'Angleterre peut-être au paradis. Ah non c'est vrai, j'ai buté des gens.

Ce connard me fit sortir de mon seul instant d'humour.

- Et toi, n'oublies pas tu peux rejoindre ta chère petite famille dans moins de 2 minutes, me menaça t'il avec un joint qui venait de pop dans sa bouche.

- J'préfère encore me faire tuer par un poteau plutôt qu'un homme qui sait même pas que je pointes mon flingue sur sa queue depuis tout à l'heure, sur le ton de la rigolade.

Il baissa les yeux, je relevai mon arme et lui mis une balle entre les deux yeux.

Heureusement que personne ne m'a vu.

Vu que j'étais sur que ça allait arriver. Je m'étais préparé à l'avance. J'arrive pile à l'heure, mon patron, Denis Wilson, était à l'encadrement de la porte entrain de fumer un joint.

- oh tiens salut Chloé, je ne t'ai même pas vu arrivé. Tu es tellement discrète, dit-il en me cédant le passage.

Chloé Devis, mon identité que j'utilise pour tout faire. Même pour les choses les plus inutiles.

- On me le dit souvent, Mr Wilson. Est-ce que je dois faire le ménage aujourd'hui ? lui demande-je par peur de sa réponse.

Depuis toute petite, je détestais le ménage. Surtout après la mort de ma famille, c'est moi qui est du tout nettoyer. Et il le savait... Seul mon patron savait mon identité. Il ne l'a jamais dit à personne.

Mon patron hocha la tête négativement. Un soupir de soulagement quitta mes lèvres et je partis m'installer derrière la caisse. Mes collègues arrivèrent petit à petit. Tout le monde était jaloux car j'étais la chouchoute du patron. Ce fût au tour des clients d'arriver.

Un homme étrangement beau arriva, il s'approcha de la caisse et passa sa commande.

- Bonjour, je voudrais un cappuccino et 2-3 madeleines, s'il vous plaît, commanda t'il de sa voix rauque mais affreusement sexy.

Il n'y avait pas que moi qui en bavé sur lui, mes collègues femmes aussi, avec ses cheveux noirs qui lui arrivent presque dans les yeux, son regard profond, ses muscles à travers sa chemise noir, ses lèvres et sa queue. Mon dieu, je me ferai un plaisir de la s#cer.

Pardon je fantasme un peu trop.

En même temps que de le mater, je notais sa commande, je me demande si il était marié. Je cherchai sa main et je l'a trouvai avec des bagues, mais pas de fiançailles. C'est bon signe ça.

- D'accord, sur place ou à emporter Mr ? Lui demande-je en haussant les sourcils.

- Mike, je m'appelle Mike, et sur place Miss, me dragua t'il.

Je sortis de la caisse et lui montra une table où il pourrait s'asseoir. Il eut un sourire en coin. Oula il va dire quelque chose de malsain.

- Parfait, comme ça je pourrais vous relooker comme vous avez fait tout à l'heure pour moi, me dit-il en me faisant un clin d'oeil.

- Il n'y a rien d'intéressant à regarder Mike, enfin appart si vous préférez me voir sans vêtements ce soir. C'est vous qui voyez, lui susurre-je dans son oreille.

Après cette échange plein de désir, je repris place derrière mon contoir. Une collègue que j'apprécie guère vint lui apporter sa commande, elle s'appelle Hélène Delacour. Elle est riche ( me demandez pas ce qu'elle fout la j'en sais rien ). Il ne lui jeta même pas un seul regard. Plus concentré sur moi que sur  Hélène.

Quand il eût fini de manger, j'étais un peu triste qu'il parte, il posa l'argent et posa quelque chose aussi. J'allai vérifier ce qu'il avait mis sur la table.

C'était son numéro de téléphone.

Mais pour qui l'avait-il mit ? Je ne sais pas. J'espère que c'est pour moi. Je pris le bout de papier et le mit dans mon jogging.

Enfin j'essaye d'abord de trouver des poches après je le mettrai dedans.

À ma grande surprise il y en avait une. Je le mis donc dedans. Je regardai ma montre. Elle montrait 09h56. Putain encore 1 heure et je pourrais partir. Ce n'est pas que j'aime pas mon boulot mais bon me fait un peu chier des fois.

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Après mon travail, j'allais au supermarché pour aller reprendre du lait et des œufs. Je n'y restai pas longtemps car ma couverture durait que 2 heures. Je rentrai quand j'allais la déverrouiller, je constatais qu'elle était déjà ouverte. Par réflexe, je posai ma main sur mon flingue et j'entrai dans mon petit appartement. Il était là. Sur mon canapé. Faisant sa vie.