Notre passé poursuit mon futur [Miraxus/Jerza]

Chapitre 4

Ne sachant pas quoi lui dire, Mirajane se contenta de lui sourire. La rousse lui rendit son sourire et lui désigna des cartons vides.

« A deux, on finira cette tâche plus rapidement.
- Tu as raison...
- Dit, interrogea sa meilleure amie en voyant la regardant, il s'est passé quelque chose avec Luxus ?
- Je... Non, rien d'important. » marmona t-elle en l'aidant.

Erza qui voulait s'en aller rapidement, l'avait aidé à finir. Quand elles sortirent, les deux jeunes femmes tombèrent nez à nez avec le géant blond. Alors qu'il s'apprettait à parler, il remarqua les valises derrière elles et que la blanche avait baissé la tête.

« Vous partez ? Finit-il par articuler.
- Oui, répondit la meilleure amie en se mettant devant lui, tu l'as assez fait souffert, tu ne crois pas ? Laisse la vivre. Elle n'est pas ta propriété.
- Ah tu crois ça ? Je vais te prouver le contraire, poil de carotte. »

Sur ce, Luxus la dépassa pour serrer contre lui la jeune femme qui n'avait rien dit jusque là. Elle ne bougea pas et se contenta de lui murmurer sans que la rousse entende.

« Je suis désolée, elle a besoin de moi... Tu vas me manquer... »

Après avoir dit ça, elle s'éloigna de lui et rejoigna la fan des arts martiaux. Cette dernière désigna les valises.

« Mira, il y a tout ?
- Oui, ne t'en fait pas.
- Eh Strauss, appela le grand blond brusquement.
- Qu'est-ce qu'il y a... ?
- Tu as quelque chose qui m'appartient.
- De quoi s'agit il ?
- Toi ! »

Il l'attrapa par la taille et la mit sur son épaule malgré ses gémissements de protestation. Erza s'apprêtait à lui barrer la route quand il lui lança.

« C'est pas parce que tu souffre qu'elle doit souffrir aussi. Si t'aime un peu Mira, tu verras parfaitement ce que je veux dire. »

Puis il partit, sans un mot de plus. La laissant seule.

La barmaid cessa de se battre, c'était inutile surtout face à lui. Il ouvrit la porte de son appartement et la reposa. Sous le regard interrogateur de la jeune femme, il s'assit sur le canapé. Elle ne comprenait pas.

« Strauss, la porte est ouverte. Tu peux la rejoindre, si tu veux. Mais sache que si tu pars, pas la peine de revenir. »

Il avait déclaré cela sur un ton si calme, que ça la faisait presque frissonner. Mirajane saisit la poignée mais n'arrivait pas à franchir le seuil de l'appartement. Dans son esprit, tout se bousculait. Elle entendait les déchirements et les appels à l'aide de sa meilleure amie mais l'idée de perdre l'homme qu'elle aime de tout son coeur était impensable, non, insouhaitable même à son pire ennemi . Elle savait qu'elle n'arriverait jamais à aimer un autre car malgré ses nombreux défauts, il arriverait par miracle à la combler. Elle savait qu'elle ne pouvait plus rien faire pour la rousse, elle avait décidé de partir... Mais le problème c'était qu'elle, elle ne voulait pas partir. Pas le quitter encore une fois. Finalement elle se tourna vers lui, le sourire aux lèvres et lâcha.

« J'ai fais mon choix.
- Bien. Part rapidement alors car j'ai pas que ça a faire, grogna t-il blessé sans le montrer.
- Ne dit pas ça, je sais parfaitement que tu ne veux pas que je parte. Je te connais Luxus.
- Mmh...
- Je t'ai choisi.
- Hein ?
- Tu as très bien entendu. Je ne peux pas me permettre de te perdre, une fois de plus. »

La jeune femme sourit, referma la porte et lâcha la poignée pour lui prouver qu'elle ne partirait pas.

« Et poil de carotte ? »