Vers le bonheur

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Avez-vous déjà ressentis le vide au fond et autour de vous? L'impression d'être toute seule, livré à vous même après avoir été l'œuvre d'une manipulation parfaitement planifié

Depuis trois semaines,  ma vie est passé du mal au pire, résumé en vie de merde. J'ai perdu ma maison, mon héritage et pire mon boulot. Tout ça à cause d'une trahison. Oui, l'homme que j'aimais m'a dépourvu de tout. Il m'a laissé, le cœur et les bras vides. Laissez-moi vous expliquer ma triste histoire.

Janvier 2021

Je venais tout juste de prendre un break et regagnais mon bureau quand mon téléphone vibra dans mon sac en
autruche.

- Nadège à l'appareil à qui ai-je l'honneur ?

Je pouvais entendre la respiration de mon interlocuteur, on aurait dit qu'il vient de faire un marathon.

-Mademoiselle Nadège, il faut que je vous parle, c'est urgent.  Rendez vous au Plaza, je vous y attends déjà.

- Mais qui êtes-vous?,  lui demandais-je.

-Ce n'est pas nécessaire mademoiselle.

-Et bien,  puisque c'est ainsi, ce n'est pas non plus nécessaire que je vienne à vous. La prochaine fois que vous vous adresserez à moi, si vous aurez la chance bien sûr, veuillez montrer un peu plus de respect, lui disais-je sur un ton cassant.

Puis sans attendre,  je racrochais rageusement.

Mais pour qui il se prend cet abruti,  oser me donner des ordres comme ça.

Et c'est ainsi que je pénétrai mon bureau avec mon humeur de chien.

Vers les huit heures du soir,  j'étais enfin parvenue à m'arracher du bureau. Entre les coups de fils, les rendez-vous et les interviews à planifier, je n'avais plus une minute à moi, d'ailleurs je n'avais même pas remarquer qu'il faisait aussi tard. Pff, tanpis je n'ai que mon travail qui compte, tant qu'il est irréprochable,  le reste m'importe peu. Personne ne m'attend à la maison.

En me dirigeant vers ma voiture garée sur le parking, j'ai pu apercevoir un homme accosté à celle ci. Il était grand, brun, en tenue décontracté.
Sans la moindre peur, je m'avançai jusqu'à lui.

- Bonsoir, lancais-je par pur politesse,  car je n'avais pas la moindre envie d'être gentille,  surtout après une journée intense.

Lui me regardait. Non, il me déshabillait du regard  sans aucun scrupule, un sourire scotché au lèvres.

Avec la tête hautement levée et une pointe d'arrogance dans la voix, je poursuivais.

-Escusez-moi de vous déranger, mais comme vous pouvez le constater,  je suis la propriétaire de cette voiture, alors...

Je lui toisais sans cesse du regard pendant qu'il souriait sans arrêt. À mon grand soulagement,  il s'éloigna de la voiture, mais ses yeux ne se décollait plus de moi.

-Il y a un problème ? Arrêtez de me regarder ainsi, comme si j'étais une vulgaire marchandise.

-Je suis l'homme qui vous a appelé ce matin .

- Désolé,  mais je ne vous reconnais pas. Vous savez, j'ai eu pas mal d'hommes au téléphone aujourd'hui, c'est normal que vous me soyez inconnu.