SASAEBABE PRODUCTION
EP 2 : Ysia.
—
I S A I A SPeu à peu, ma vie en liberté reprenais son cours.
Je travaillais, je dormais et je fais du sport le matin et je pars travailler.Ça me convenait très bien, je comprends pourquoi mes deux floco veulent pas arrêter malgré leurs âges .
C'est la crise de la cinquantaine.
J'avais même emménagé dans un appartement, au 5eme étage.
Mon père m'a dit que c'était symbolique pour lui.Sois disant, la femme de sa vie était juste en dessous et il espère pour moi que je trouverais ma femme au 4e.
Ça faisait maintenant 3 mois que j'étais installé ici.
Mes frères passent souvent sauf l'autre là.
Elle traine plus avec Kayna et c'est tant mieux.Y'a que Lys que je calcule réellement.
Andres — T'as un truc chez Andry vient on y va, il va être grave content de te voir.
— Ah ouais ?
Andry Saïdi, c'est notre pote d'enfance.
On était en primaire, collège et quasi lycée ensemble.Andres — Y'aura des filles.. pour toi.
J'ai soufflé.
— Arrête ça.
Andres — T'es devenu gay c'est pas possible, mon jumeau est-ce qu'ils t'ont fait ? Ton trou de ball est enflé et rouge ? Ils t'ont fait trop mal là-bas, t'es sérieux tu ne veux pas me dire ?
— Je vais te la mettre bien bien profonde jusqu'à te peter le coccyx, c'est là tu vas voir à quel point je suis gay.
Andres — Raconte nous un peu la prison comment c'est.
Éden — Ça doit être hard parce que depuis on te parle de meuf, tu fronces les sourcils.
Amiri — Si tu veux pas, y'en a qu'ils veulent frero.
— Ferme ta bouche toi, la prison c'est .. safe tellement safe que c'est énervant. J'étais souvent en isolement pour excès de colère sur des gardiennes qui essayent de me parler ou quoi.
Andres — Ah ça vient de la.. tu les vois comme des forceuses en fait ?
— Pas toutes mais ouais, quand elles te trouvent beau, elles veulent pas te lâcher quitte à te surveiller quand tu te laves.
Éden — Waah, c'est pas normal ça.
— Tu me surveilles une fois c'est bon, deux fois mais tout les jours ?! Arrête frère ça fait chier.