EL MAESTRO : Le maître du jeu

02. Midnight

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Samedi 7 Janvier,
Silver street, Bronx
21h 57'
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— Parfait. Dis-je en finissant de boucler mes cheveux.

Dans trois minutes ça sera à moi.

— Noah ! Dis Gil en entrant dans la salle. Tu devras venir aider à servir après ton Show ! Nous avons des invités très spéciaux ce soir. Ils ne sont que de passage alors tache de faire bonne impression.

J'hochais simplement la tête. Ici au Bronx, tout le monde connaissait tout le monde et c'était rare d'avoir des visiteurs.

      Qui voudrais visiter ce trou à rat ?

                                                       22h00

Il était l'heure pour moi d'y aller, je souffle un bon coup avant d'épousseter la poussière imaginaire sur mon Jean. J'étais prête.

J'avais pour l'habitude de chanter des chanson reprise et d'autres écrites par moi. Mais ça, ils ne le savaient pas.

Ce soir par exemple, je voulais chanter l'une de mes chansons que le public adorait.

« Out of time »

Mais je décide finalement de la garder pour un autre soir.

Je passe par les vestiaires afin de déposer mon uniforme de serveuse quand je croise d'autres serveuse discuter entre elles, un casier plus loin.

— À ce qu'il paraît il va ouvrir son 124 ème Casino pas loin d'ici ! Dit l'une surexcitée.

— Moi j'ai lu qu'il baisait tellement bien que ses copines sont complète pour toute la semaine ! Renchéri une autre.

— J'aimerais tellement qu'il me prenne, il est si beau...

— Mais c'est bizarre qu'il soit dans le Bronx, il pourrait l'acheter si il le voulait et même avec la ville voisine. Dit la première fille.

— Apparemment il doit traiter avec Ricco. Dit celle qui était rester calme jusque là.

— Ricco ? Le dealer ? La chance !

— Casìo est carrément mon fantasme ! Dit une autre ricanant bêtement. Et dire qu'il est là...

                          De qui parlaient t-elle ?

                          Qui était cet homme ?

Sûrement ceux dont Gil parlait.

Je ne m'attarde pas plus sur leur discussion et referme alors mon casier. Je quitte alors les vestiaires prête à partir quand je rentre dans un mur.

Non pardon,

                                     Une personne.

Je jette brièvement un regard à la personne avant de murmurer un « Excuse-moi » et de finalement dépasser la personne tout en me frottant le bras qui était douloureux.

        Elle était vachement solide cette personne...

Doucement alors je monte sur scène et je prend place sur le
Tabouret qui m'était réservé avant d'ajuster mon micro et de prendre la guitare.

Les lumières venaient d'être tamisées laissant apparaître un néon rouge qui recouvrait tout le club.

Quand le public me reconnu, certains se mirent déjà à applaudir et d'autres siffler déjà.