Chapitre 2

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Ce chapitre est du PDV de Ian
J'ai fait de mon mieux pour essayer d'être dans la peau d'un mafieux, donc je vous préviens, cette scène est violente
En espérant que ça vous plaise
       Bonne lecture......

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Toujours les yeux fermés, je respire doucement l'odeur du fer rouillé qui est camouflé par l'odeur du sang. J'entends ces sanglots diminuer peu à peu, j'ouvre les yeux et me retourne pour l'observer, la lame du couteau suisse tachée de sang dans mes mains.
Ça fait maintenant 2h et demie qu'il est attaché à cette chaise en train de subir mes tortures, au début je pensais demander à mes hommes de le torturer à ma place mais il faut dire qu'il m'a sacrément énervé, alors j'ai voulu me défouler.
Cette cargaison d'armes allez me servir de monnaie d'échange pour le traité de paix avec les Santos, mais, il a fallu que c'est imbécile vendent nos armes pour 50 putain de million de dollars.
Mais ce qui m'énerve le plus, c'est qu'il a vendu nos armes à des gangsters de base étage, les Blue.
J'observe son œil gauche qui ne ressemble plus à rien maintenant depuis que j'y ai planté le couteau, je me rapproche tout près de lui et il se remet aussitôt à pleurer........ Non mais quel chialeur pensais-je en levant les yeux au ciel.

-J..........je.........suis.......suis..... vraiment deso....... désolé.... Me dit-il entre les sanglots

- ça tu vois, fallait y penser avant de vendre mon matos, répondis-je toujours en colère

Je me met à genoux devant lui et plante le couteau dans sa cuisse droite, il lâche un cri de douleur en redoublant de pleure. Je retire le couteau d'un coup sec de sa jambe et je le replante cette fois-ci dans sa jambe gauche, il crie et ça m'énerve encore plus.
J'enlève le couteau et j'attrape sa lèvre inférieure entre mon pouce et mon index, et doucement je passe le couteau sur les commissures de ses lèvres en effectuant une certaine pression pour le faire saigner. Il pleure tellement que j'arrive à me demander comment un si petit corps peut contenir autant de larmes, je ne sais pas combien de minutes se sont écoulés quand je m'arrête enfin à découper ses doigts en sentant que ma colère a  diminué un minimum. Je me lève, me retourne et avance vers Fynn qui me tend un torchon que j'attrape pour essuyer mes mains en disant d'une voix calme :

-jette-le dans la petite brousse qui se trouve à la sortie de la ville dis-je on me dirigeant vers la sortie ayant finit de m'essuyer les mains.

Une fois dehors, l'air frais du soir me fouette le visage pendant que je m'avance et vais m'adosser contre ma berline noire. Je tire de la poche de mon pantalon un paquet de cigarettes et on prend une pour en allumer,
Je me perds dans mes pensées pendant que la nicotine se disperse lentement dans mes poumons. Peut-être que je devrais donner aux Santos l'autorisation d'exercer leur commerce dans une partie de mon territoire pensais-je en regardant la fumée de cigarettes sortir lentement de ma bouche, si ce fils de pute n'avait pas foutu le bordel je ne serai pas là à penser à une solution pour le traité de paix. Fait chier me lancai-je dans la tête, je suis tiré de mes pensées par fine qui se dirige vers moi :

- et si on allait déstresser ? Me dit-il en entrant dans la voiture côté conducteur.

J'éteins ma cigarette tout en entrant dans la voiture côté passager, en mettant ma ceinture de sécurité je lui demande :

- et comment comptes-tu nous faire déstresser ?

Un petit rictus se dessine sur le coin de ses lèvres et il me répond :

- tu verras...

Il démarre la voiture vers une destination qui met totalement inconnue...

°°°°

Il s'arrête devant ce qui me semble être une boîte de nuit où le nom est écrit en grande lumière fluorescente '' Color ''.
Il se retourne doucement vers moi, un sourcil arqué et un sourire sur les lèvres, this Guy... Pensais-je en poussant un soupir.
J'aurais dû m'en douter en connaissant sa grande passion pour les femmes.

SHE'S MINEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant