La vengeance !

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Il l'observait maintenant depuis plus de 5 jours. Depuis le jour où il a été mis à pied par sa hiérarchie pour suspicion de violences policières grave. 5 jours où il n'avait qu'une seule pensée qui le hantait jour et nuit : se venger.

Son plan était simple, premièrement , connaître les habitudes de la maison des Evans. Deuxièmement, savoir si Evans était en capacité de se défendre ou non, mais d'après les discussions qu'il avait entendu grâce aux micros dissimulés tout autour de la maison, Chris Evans était dans l'incapacité de ce mouvoir et encore moins de se défendre.

Mais la surprise de son plan était la jolie infirmière que se tapait Evans. Non seulement il allait le tuer mais avant ça, il lui dirait qu'il lui ferrait subir les pires souffrances. Un autre problème venait de faire son apparition, de quelle façon il allait le tuer. Lui tirer dessus ? Non, trop bruyant et trop rapide. L'étrangler ? Non plus, pendant qu'il aurait les 2 mains prises, Evans pourrait toujours se défendre sait-on jamais. Il avait trouvé ! Il allait le frapper à mort, mais il devrait rester discret.

Il rentrerait la nuit, quand tout le monde dormira. Il passerait par la porte de derrière, un coup d'épaule fera amplement l'affaire. Ensuite il se dirigerait vers la chambre de ce fils de pute, ouvrirait sa porte et sa vengeance sera enfin faite ! Quel imbécile il venait d'oublier la protection policière, le seul moment où il pourra agir sans être dérangé c'est à la relève, donc 6h du matin. Et le père d'Evans était un lève tôt, tant pis, il bloquera la porte avec une ficelle.

Comment savoir où frapper pour être sûr que sa cible meure mais lentement ? Lors de son arrestation, Evans était à l'agonie. Il avait dû toucher un organe vital, il reste plus qu'à savoir lequel. Son dossier médical ! Il sorti son téléphone et appela son complice de toujours.

.. : Salut Frank ! Un problème ?
F : Salut Julian. Ouais ! Il m'a balancé ! Maintenant je suis mis à pied et je risque d'aller en taule !
J : Putain il l'a fait ! J'y crois pas ! Qu'est-ce que tu vas faire ?
F : Je vais me venger !
J : Oui mais comment.
F : Je vais le tuer !
J : D'accord calmes toi. Tu veux de l'aide ?
F : Bien sûr ! Tu bosses toujours aux archives de l'hôpital ?
J : Ouais.
F : T'y es actuellement ?
J : Re ouais.
F : Tu peux chercher son dossier ?
J : Vas-y je te fais ça ! Alors E.... E ! Maintenant E-V... trouvé. E-V-A... EVANS ! Tu veux savoir quoi ?
F : Ce qu'il a eu.
J : Alors... ah oui tu l'as pas loupé ! 6 côtes cassées et une de fissuré plus une hémorragie de l'aorte abdominale.
F : C'est quoi ton truc abdominal ? Je comprends rien à ton charabia !
J : Ahahah ! C'est une très grosse veine qui envoie du sang dans les intestins, beaucoup de sang. Si tu veux mon avis, tu devrais le frapper à ce niveau. Vas-y assez fort pour rouvrir sa blessure interne et il mourra très lentement.
F : Parfait ! C'est où ?
J : Où se trouve l'aorte abdominale ? Derrière les abdos, grosso modo.
F : D'accord merci.
J : Tu vas agir quand ?
F : La nuit prochaine, au changement d'équipe.
J : D'accord tu me tiens au courant.
F : Sans faute, merci Julian.
J : De rien, à plus.
F : A plus.

Frank resta caché en attendant l'heure fatidique pour mettre son plan à exécution.
Quand 6h arriva, il sorti de sa voiture et contourna la maison, la relève des policiers en poste venait d'arriver mais trop occupés à discuter, les 4 policiers ne le virent pas. Il arriva devant la porte arrière, donna un léger coup d'épaule et rentra dans la maison, une fois les escaliers montés, Frank chercha la chambre des parents. Après l'avoir trouvé, il attacha une ficelle à la poignée et la fixa à la porte d'en face, si jamais Evans venait à crier et que ses parents venaient à se réveiller, ils ne pourront pas sortir de leur chambre.
Il se dirigea ensuite vers une autre porte, en espérant être celle de sa victime. Il l'ouvrit doucement et regarda à l'intérieur, c'est à ce moment là qu'il le vit. Il était torse nu, recouvert d'un bandage et allongé sur le dos. Tout doucement, il s'approcha du lit et enjamba Chris d'un mouvement souple.
Chris se réveilla en sursaut mais ne put crier car la main gauche de Frank lui serrait la gorge.

Un rêve devenu réalité Où les histoires vivent. Découvrez maintenant