LXXIX - Le mariage (partie 1)

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Enfin...

***

? : Eh...

J'entendais une petite voix raisonner dans ma tête.

? : Eh... eh *t/p*...

Mais qui ça pouvait bien être ? Est-ce que j'étais en train de rêver ?

? : Bon *t/p* réveille toi là !

Je fronçais les sourcils quand je réalisais que quelqu'un était en train de me réveiller.

Moi : Quoi... il est quelle heure là...

Alors que j'attendais tranquillement une réponse, je sentais la personne saisir mon bras et me secouer dans tous les sens.

? : Il est 10h *t/p* purée tu t'es pas réveillée !!!

Mes yeux s'ouvraient instantanément en grand. Comment ça 10h ?!

Je sautais de mon lit et je reconnaissais ma petite sœur et ma meilleure amie à côté de moi alors que mes yeux s'ajustaient doucement à la luminosité de ma chambre.

Moi : Il est vraiment si tard ?!

Soëlie : Oui ! Dépêche toi de te lever, la mère d'Amine va devenir folle !

Je frappais mon front avec ma main. Quelle imbécile, en retard le jour de son mariage. Ça ne pouvait arriver qu'à moi.

Léna : T'as fait le mur hier soir ou quoi ?!

Ma respiration se bloquait instantanément et je sentais mon coeur partir à toute allure.

Moi : Comment..? Mais non j'ai pas fait le mur !

Léna : Menteuse je te connais par coeur ! Raconte moi !

Moi : On a pas le temps là ! Je file !

Je bondissais hors de mon lit pour éviter cette conversation avec Léna et Soëlie et pour rejoindre les filles qui devaient être en train de bouillonner.

J'hésitais avant de descendre au salon, je savais bien que j'allais être reçue comme il se doit.

Alors que je commençais à descendre les escaliers, la voix de ma mère raisonnait dans la maison.

Maman : À la douche *t/p*, dépêche toi !

Je ne répondais même pas et je courais en direction de la salle de bain pour prendre une douche express avant de me faire étriper par ma mère et celle d'Amine. Rien ne me faisait plus peur au monde qu'elles.

Je n'ai jamais prit une douche aussi vite. Je ne prenais même pas le temps de récupérer des affaires et je descendais dans le salon au pas de course uniquement vêtue de mon peignoir.

Maman d'A. : Allez assieds toi ma chérie qu'on te maquille, t'es vraiment pas sérieuse.

Moi : Je suis désolée j'ai pas dû entendre mon réveil...

Maman d'A. : C'est ça d'aller rejoindre mon fils en plein milieu de la nuit.

Mon souffle se coupait une nouvelle fois. Elle était vraiment au courant pour cette nuit ? J'avais envie de mourir de honte. On avait une seule chose à respecter, et même ça on en a pas été capables.

Maman d'A. : Pas besoin de me regarder comme ça avec tes grands yeux, j'espère au moins que ça en valait la peine.

Je souriais honteusement.

Entre toi et nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant