Je reviens dans le même train qu'à l'arrivé
Je revois les même rues, les même contrés
Je n'ai pas pu savoir si elle était émue
Les adieux sont durs quand ils ne sont pas voulus
Je ne l'oublie pas encore pourtant ces moments
Meurent et son sourire avec si silencieusement
Nous ne rirons plus jamais près des lampadaires
Nous n'aurons plus besoin de faire taire les commères
Je tâche la lettre comme la pluie pour son papier
Puisque cette amour s'envole comme le courrier
Je ne la reverrai plus écrire et écrire
Il fait nuit mais ma douleur ne veut s'endormir
Comme je ressasse ces instants où je l'enlace !
J'ai si peur que sans une photo, ils s'effacent