Je vais la voir tous les jours sous la tour Eiffel
N'osant parler, je reste dans un silence fidèle
Elle écrit toujours, comme si elle n'avait bougé
Et ses yeux respirent une lueur de liberté
Parfois elle lève la tête pour regarder le ciel
Les rayons du soleil me semblent superficiel
Puisqu'alors s'envolent les colombes de ses rires
Elle ferme son livre quand elle a finit d'écrire
Elle part ; J'attends immédiatement le jour suivant
Pour pouvoir la voir sous cette femme d'argent
Dans ma vie sombre, où l'obscurité persévère
Je me demande ce qu'elle fait quand la nuit s'éclaire
Je m'obstine pour une parisienne plus que ma vie
Maman, prie donc pour moi, pour elle et pour Paris